Un souffle nouveau pour l’équipe fiscale de Cain Lamarre

Me Camille Janvier-Langis fait un véritable saut dans sa carrière. Après huit années passées chez Dentons, elle rejoint le bureau de Montréal de Cain Lamarre à titre d’associée au sein du groupe fiscalité et litige fiscal.
« Communicatrice d’impact, Me Janvier-Langis possède une expertise approfondie des régimes fiscaux canadiens, notamment en matière de taxes indirectes », souligne le cabinet.
Elle représente un large éventail de clients lors de vérifications, contestations, appels judiciaires, ainsi que dans le cadre de négociations avec Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada.
Elle accompagne également ses clients dans le dépôt et le traitement des demandes au sein du Programme des divulgations volontaires des autorités fiscales.
Pourquoi ce changement de cap dans sa carrière et quels sont les défis actuels en droit fiscal? On a jasé avec Me Janvier-Langis.
Après plusieurs années passées chez Dentons, qu’est-ce qui vous a motivée à rejoindre Cain Lamarre à titre d’associée en droit fiscal?
J’étais arrivée à un moment de ma carrière où je cherchais autre chose. J’avais envie de travailler avec une clientèle différente, un type de clients qui, selon moi, n’était plus vraiment desservi dans de grandes structures comme Dentons. Quand j’ai rencontré l’équipe de Cain Lamarre, j’ai tout de suite été séduite par leur approche humaine. Ce sont des gens passionnés, talentueux, mais surtout très attentifs et accessibles.
Je me suis reconnue dans cette façon de faire. J’ai aussi constaté que leur équipe en fiscalité avait beaucoup grandi au fil des dernières années. C’est une équipe composée de professionnels dynamiques que j’avais déjà croisés dans des conférences. Rejoindre Cain Lamarre, c’était pour moi une belle occasion de contribuer à cette croissance et d’évoluer dans un environnement à taille humaine.
Avec votre expérience en fiscalité, qu’espérez-vous apporter concrètement à Cain Lamarre?
Mon expertise porte principalement sur la taxe à la consommation, notamment la taxe de vente, ce qui vient enrichir le panel de compétences déjà présent au sein de l’équipe. Notre objectif est de faire de Cain Lamarre une référence en litige fiscal au Québec.
C’est aussi très stimulant de pouvoir contribuer au développement de la notoriété du cabinet à Montréal. La clientèle chez Cain Lamarre est extrêmement diversifiée, ce qui rend le travail à la fois varié et enrichissant. Pour ma part, j’ai un intérêt particulier pour les entreprises et les entrepreneurs, surtout dans un contexte de litige. C’est un type de clientèle avec laquelle on peut établir une relation de proximité et devenir un véritable partenaire stratégique.
Vous avez une approche très axée sur les solutions. Comment cela se manifeste-t-il concrètement dans votre pratique?
Je crois qu’il est essentiel de savoir prendre du recul pour bien comprendre la situation dans son ensemble. En fiscalité, il ne suffit pas d’aborder le problème sous un angle purement juridique : il faut aussi saisir le contexte opérationnel et l’industrie dans laquelle évolue le client. En comprenant mieux ses processus et ses réalités, on est en mesure d’offrir des solutions adaptées, qui tiennent compte à la fois de ses objectifs d’affaires et de sa croissance.
L’essence même de ma pratique en litige fiscal repose sur cette recherche de solutions pragmatiques à des enjeux souvent complexes. Je m’efforce de proposer des stratégies qui sont non seulement juridiquement solides, mais aussi réalistes et durables pour le client.
Dès le départ, ce qui m’a attirée chez Cain Lamarre, c’est justement cette culture d’entreprise humaine et la proximité avec les clients. Mon approche, fondée sur la compréhension fine de leurs besoins et de leurs réalités, s’inscrit naturellement dans cette philosophie. Cela me permet de travailler dans les meilleures conditions pour les conseiller avec justesse et efficacité.
Ces dernières années, avez-vous constaté des changements dans le rôle de l’avocat ou de l’avocate fiscaliste?
Je dirais que le changement le plus important qui affecte ma pratique actuellement est l’élargissement des pouvoirs des autorités fiscales. Plusieurs nouvelles règles et propositions de mesures, parues cette année, visent à renforcer ces pouvoirs, notamment la possibilité de requérir des déclarations sous serment lors des vérifications.
Ces évolutions complexifient les dossiers pour les clients et soulignent l’importance que les avocats fiscalistes soient impliqués dès le départ dans les stratégies et le suivi des affaires. Leur rôle devient ainsi encore plus central pour anticiper les risques et protéger les intérêts des clients dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant.