Bellemare trouve inacceptable d'avoir à témoigner devant le DGE

La Presse Canadienne
2010-07-29 21:58:00
"Toutes les questions que le DGE veut me poser sont bloquées par la question du serment et de la politique de confidentialité, a-t-il dit lors d'une entrevue à La Presse Canadienne. Alors c'est un problème à notre avis que la Cour supérieure doit régler dans un premier temps mais comme il y a un désaccord avec le juge, on va demander à la Cour d'appel de trancher."
M. Bellemare, dont les allégations de trafic d'influence dans la nomination des juges défraient les manchettes depuis des mois, a déclaré que M. Alain a erré sur des éléments déterminants.
"On trouve ça inacceptable d'avoir à aller devant le DGE avant que la question du serment et de la politique de confidentialité ne soient tranchés, a-t-il dit. Ça ne nous apparaît pas être le bon moyen. On ne veut pas aller en Cour supérieure 10 fois. On veut y aller une fois."
Alors que sa date de comparution a été fixée au 20 août, M. Bellemare s'est montré confiant de pouvoir obtenir une décision de la Cour d'appel en sa faveur avant cette date.
"On va demander que le jugement du juge Alain soit cassé, d'un bout à l'autre", a-t-il dit.
En avril dernier, M. Bellemare avait déposé une requête pour faire annuler une assignation à comparaître du DGE, qui souhaitait l'entendre à la suite de ses allégations publiques concernant la possibilité que des entreprises puissent financer le Parti libéral du Québec, ce qui contreviendrait à la loi électorale.
Dans le document, M. Bellemare soutenait qu'il était lié par des serments de confidentialité l'empêchant de divulguer des informations dont il a pris connaissance dans le cadre de ses fonctions de ministre.
Par la suite, le DGE a fait savoir qu'il entendait faire casser cette requête en démontrant qu'il n'existait aucun lien entre les questions de financement politique et les fonctions ministérielles.
Jeudi, après avoir entendu les arguments de l'avocate représentant le DGE, Lucie Fiset, le juge Alain a estimé que M. Bellemare avait abusé des procédures judiciaires en tentant de faire annuler l'assignation à comparaître.
Au palais de justice de Québec, le magistrat a conclu qu'il était trop tôt pour déterminer si les questions des enquêteurs du DGE porteront sur des faits liés aux fonctions ministérielles de M. Bellemare, qui sont couvertes par ses engagements de confidentialité.
"Le subpoena est clair et il vise à obtenir des explications de M. Bellemare à la suite de ses déclarations publiques aux médias concernant le financement corporatif, a-t-il dit. Son recours est prématuré et les questions qui lui seront posées relèvent du domaine de l'hypothèse."
M. Alain a par ailleurs adressé un blâme au DGE en affirmant qu'il aurait dû agir avec plus de célérité dans ce dossier, qui commandait un traitement urgent.
"Il s'agissait d'un recours abusif, a-t-il dit. On s'est servi du tribunal pour avoir des délais."
Jeudi avant-midi, le magistrat a croisé le fer à plusieurs reprises avec l'avocat de M. Bellemare, Jean-François Bertrand.
Après avoir écouté M. Bertrand lui expliquer qu'il allait en appeler de sa décision, M. Alain a conclu l'audience en lui adressant un laconique: "Bonne chance".
Anonyme
il y a 15 ans«Toutes les questions que le DGE veut me poser sont bloquées par la question du serment et de la politique de confidentialité.»
Si tel est le cas les «révélations» faites aux médias par Me Bellemarre étaient nécessairement elles-mêmes «bloquées par la question du serment et de la politique de la confidentialité». Me Bellemarre serait-il scrupuleux à temps partiel seulement?
Anonyme
il y a 15 ansSur un site dédié au juridique, avoir des M. devant le nom des avocats, c'est un peu lourd... Me serait plus approprié.
Anonyme 222
il y a 15 ans> Sur un site dédié au juridique, avoir des M. devant le nom des avocats, c'est un peu lourd... Me serait plus approprié.
C'est le citoyen et ci-devant ministre qui est assigné devant le DGE.
Il est d'ailleurs préférable, dans le contexte, de mettre l'emphase sur le fait que c'est un citoyen plutôt qu'un membre du Barreau. De plus, tout avocat qu'il soit, il a choisi dans un moment de sagesse de se faire représenter par un avocat.
Comme le juge Alain, après que son avocat eût indiqué au tribunal qu'il allait porter derechef le jugement rendu en appel, souhaitons à M. Bellemarre la meilleure des chances...
Anonyme
il y a 15 ans> Sur un site dédié au juridique, avoir des M. devant le nom des avocats, c'est un peu lourd... Me serait plus approprié.
En fait, il faudrait dire "M. le juge", non ?
Me
il y a 15 ansSi vous tenez à employer un mot aussi crétin que "derechef", la moindre des choses serait que vous en maitrisiez la définition.
On ne peut jamais porter derechef une décision en appel. Une instance d'appel ne s'y penche qu'une seule fois. Il faut avoir fait un bacc. en droit pour le savoir.
GBS
il y a 15 ans>Me Bellemarre serait-il scrupuleux à temps partiel seulement?
Il dit ce qu'il veut, pour des desseins que je ne saisis pas, mais refuse de tout dire sous serment.
Tout ça est nébuleux, mais mon hypothèse est que c'est une diva en manque d'attention qui veut épater la galerie, mais qui veut éviter les conséquences de ses exagérations, des ses suggestions, ou dans le pire des cas, de ses mensonges.
Il "dénature sa crédibilité" comme dirait Me; c'est dommage, je suis convaincu qu'il doit savoir certaines choses qui devraient être connues du public.
Anonyme 222
il y a 15 ans> Si vous tenez à employer un mot aussi crétin que "derechef", la moindre des choses serait que vous en maitrisiez la définition.
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> On ne peut jamais porter derechef une décision en appel. Une instance d'appel ne s'y penche qu'une seule fois. Il faut avoir fait un bacc. en droit pour le savoir.
Mon cher Me, «derechef» signifie «une seconde fois, de nouveau».
Si M. Bellemarre porte le jugement de M. le juge Alain en appel, n'est il pas exact que les juges de cette Cour examineront les prétentions des parties «de nouveau» ou «une seconde fois»?
Vous avez sans doute un bacc. en droit (la détention de ce diplôme n'étant pas une référence absolue quant au niveau de culture générale des titulaires) mais, sans conteste, vous n'avez pas de lettres pour proclamer que le mot «derechef» est «crétin».
Comme vous en connaissez maintenant le sens, votre jugement sera sans doute plus nuancé lorsque vous le rencontrerez dans un texte qu'il vous sera donné de lire.
Anonyme
il y a 15 ans> > Si vous tenez à employer un mot aussi crétin que "derechef", la moindre des choses serait que vous en maitrisiez la définition.
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> > On ne peut jamais porter derechef une décision en appel. Une instance d'appel ne s'y penche qu'une seule fois. Il faut avoir fait un bacc. en droit pour le savoir.
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> Mon cher Me, «derechef» signifie «une seconde fois, de nouveau».
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> Si M. Bellemarre porte le jugement de M. le juge Alain en appel, n'est il pas exact que les juges de cette Cour examineront les prétentions des parties «de nouveau» ou «une seconde fois»?
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> Vous avez sans doute un bacc. en droit (la détention de ce diplôme n'étant pas une référence absolue quant au niveau de culture générale des titulaires) mais, sans conteste, vous n'avez pas de lettres pour proclamer que le mot «derechef» est «crétin».
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> Comme vous en connaissez maintenant le sens, votre jugement sera sans doute plus nuancé lorsque vous le rencontrerez dans un texte qu'il vous sera donné de lire.
Anonyme 222, voulez-vous m'épouser ? Qu'est-ce que j'ai ri en lisant votre post. ;-)