Des citoyens de Sainte-Cécile-de-Milton déposent une demande d’action collective
Radio -canada
2023-11-16 10:15:00
Ce qui est au cœur de cette demande d'action collective, c'est que les plaignants considèrent que Matrec est l'unique responsable de la contamination de la nappe phréatique. L'analyse de dix puits dans la municipalité de Sainte-Cécile-de-Milton a permis de découvrir des concentrations supérieures de polluants éternels, les PFAS.
Les citoyens ont ainsi été invités à réduire leur consommation d'eau potable. La santé publique recommande aux femmes enceintes et aux nourrissons de ne pas consommer l'eau du robinet en raison de la forte présence de contaminants.
Il y a deux plaignants dans ce dossier : Amélie Gagnon et Gestion LM Roy inc. Ils entreprennent cette poursuite pour le compte de tous les citoyens touchés par la contamination de l'eau à Sainte-Cécile-de-Milton ainsi que pour les propriétaires d'un puits artésien. Plus de 3000 personnes sont donc impliquées dans ce dossier.
Des millions de dollars en indemnisations
Les autorités n'ont toujours pas confirmé la source exacte de la contamination de l'eau. Or, la poursuite considère qu'elle a suffisamment d'informations en main pour aller de l'avant.
On n'aurait pas entrepris le recours collectif si on n'avait pas les éléments qui tendent à démontrer que (le problème) est dans le site d'enfouissement, souligne Me Brian Furlong du cabinet Archer Avocats, à l'origine du recours.
Les demandeurs souhaitent entre autres que l'entreprise visée soit condamnée à verser plusieurs millions de dollars en dommages et intérêts aux personnes qui ont consommé de l'eau tirée d'un des puits artésiens.
Les plaignants demandent notamment à Matrec de payer 25 000 $ aux citoyens de Saint-Cécile-de-Milton et aux résidents du secteur limitrophe du site d'enfouissement. Ils demandent aussi qu'une somme de 20 000 $ par puits artésien soit versée pour faire installer un nouvel équipement de filtration de l'eau.
Les municipalités de Saint-Cécile-de-Milton et de Granby sont également mises en cause dans la poursuite puisque la nappe phréatique se trouve sur leur territoire.
La Municipalité de Sainte-Cécile-de-Milton et l'entreprise GFL Environnement ne commenteront pas le dossier.
La Ville de Granby, quant à elle, assure que ses avocats analysent rigoureusement cette demande. Un juge doit toujours autoriser la demande d'action collective. S'il y a autorisation, le dossier devrait aller en procès.
Anonyme
il y a un anAprès des années de procédures, la sous-sous-sous-filliale qui exploite ce déptoir fera faillite.