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Des services juridiques gratuits sont offerts en Abitibi-Témiscamingue

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Radio Canada

2025-11-05 13:30:25

Le nouveau centre de justice de proximité de l'Abitibi-Témiscamingue est situé à Amos.

Simon Jolin-Barrette (source : Radio Canada), Maude Dagenais et Anne-Frédérique Perron (source : LinkedIn)


Québec a inauguré mardi le Centre de justice de proximité de l’Abitibi-Témiscamingue à Amos. L’organisme sans but lucratif autonome offre depuis juin de l’information et des services juridiques gratuits à toute la population régionale.

L’objectif de ces centres, dorénavant présents dans toutes les régions du Québec et financés à 100 % par le gouvernement, est de faciliter l’accès à la justice et permettre aux citoyens de bien connaître et défendre leurs droits. Celui de l’Abitibi-Témiscamingue avait été annoncé en 2022.

« Ça peut être des informations en matière de droits de la famille, de droits du logement, de chicanes de voisins, de droits de l'immigration, donc des informations sur différents aspects de la vie quotidienne des gens. L'idée, c'est de mieux les outiller face à des situations juridiques qui leur arrivent, et tout ça gratuitement », explique le ministre de la Justice et procureur général du Québec, Simon Jolin-Barrette.

L’implantation du Centre de justice de proximité de l’Abitibi-Témiscamingue à Amos représente un investissement de plus de 500 000 $ par Québec. Elle a permis d’embaucher quatre ressources, dont une directrice générale, Me Maude Dagenais, et deux juristes. Depuis juin, cette équipe a déjà réalisé une centaine de rencontres.

« Ça ne remplace pas un avocat ou un notaire, mais déjà, pour s’orienter avec les bonnes informations, ça va justement aider les gens lorsqu’ils vont aller en consulter un. Et ça va leur coûter moins cher parce qu’ils auront déjà obtenu certaines informations », croit le ministre Jolin-Barrette.

Ce dernier espère qu’un maximum de citoyens de la région fera appel aux services du Centre de justice de proximité de l’Abitibi-Témiscamingue. En raison de la vaste étendue du territoire, des consultations virtuelles ou téléphoniques sont aussi offertes en plus des consultations en personne.

Avis et conseils juridiques

Le Centre de justice de proximité de l’Abitibi-Témiscamingue a un conseil d’administration présidé par Me Anne-Frédérique Perron. Il pourra adapter ses services aux besoins spécifiques de la région.

« Le conseil d’administration est formé de gens de la région. Les centres sont financés à 100 % par l’État québécois, mais ils font leurs propres choix localement. Certains font des projets plus particuliers pour répondre aux besoins locaux de la population. S’il y a certains types de droits qui sont davantage réclamés, ils pourront se concentrer sur ceux-ci. Ça amène une flexibilité intéressante en fonction des particularités de chacune des régions », fait valoir Simon Jolin-Barrette.

Si les centres de justice de proximité se concentrent pour le moment sur l’information juridique, ils pourront bientôt aller beaucoup plus loin et offrir des services d’avis et de conseils juridiques.

« On a modifié la Loi pour faire en sorte que les organismes à but non lucratif (OBNL) comme les centres de justice de proximité, comme les cliniques juridiques universitaires, puissent donner des conseils juridiques. Nous étions la dernière province au Canada à ne pas permettre, par exemple, aux étudiants en droit ou aux avocats qui travaillent dans un OBNL de donner les conseils juridiques », précise le ministre Jolin-Barrette.

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