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Inculpation Jacques Delisle : Revue de presse

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Natacha Mignon

2010-06-16 10:15:00

Hier, s'est produit l'inacceptable : un ancien juge de la Cour d'appel a été inculpé de meurtre. Aujourd'hui, la presse cherche à comprendre.
Jacques Delisle, 75 ans, juge à la Cour d’appel de Québec entre 1992 et 2009, a été hier formellement accusé du meurtre de sa femme, Marie-Nicole Rainville, décédée le 12 novembre 2009, à 71 ans.

La presse aujourd’hui tente d’expliquer cette triste nouvelle.

Marc Allard pour Le Soleil revient sur la carrière du juge Jacques Delisle, qu’il qualifie de « longue et prestigieuse. »

Des qualificatifs qui se confirment à la lecture de l’article d’Yves Boisvert publié dans La Presse.

Admis au barreau en 1958, après une licence obtenu à Laval, il avait été associé du cabinet Létourneau & Stein de Québec.

A la Cour d’appel du Québec, il avait jugé de cas fortement médiatisés comme celui de l'avocate transgenre de Québec Micheline Montreuil en 2002 ou de Micheline Vaillancourt, qui sera acquittée en 1999 du meurtre de son mari.

On apprend qu’il a quitté la magistrature au printemps 2009 pour se consacrer à sa femme, victime d’un accident cérébral.

C’est dans la santé de la femme de l’ancien juge que les commentateurs cherchent des explications à cette inculpation.

Pour le moment, comme le soulignent Sylvain Trépanier et Jean-Luc Lavallée dans Le Jounal de Québec les enquêteurs n’ont pas révélé les détails qui ont conduit à l’arrestation du juge.

Mais, il a suffi que l’information sur la santé de sa femme soit connue « pour que la rumeur que l’ex-juge ait agi par compassion ne se répande comme une traînée de poudre », écrivent-ils.

Ainsi, pour Le Soleil, Erick Labbé a recueilli le témoignage de voisins et de proches du couple formé par Jacques Delisle et Marie-Nicole Rainville.

Décrit comme un homme droit, l’entourage évoque la maladie de Mme Rainville, comme une situation qui n’aurait jamais été acceptée par le couple.

Des témoignages qui semblent pousser vers la thèse du suicide assisté à en croire certains propos rapportés par notre confrère.

« Une connaissance affirme que, peu de temps avant le décès de Mme Rainville, son mari lui avait confié qu'il avait «enfin trouvé une place» où elle aurait pu recevoir les soins adaptés à son état. »

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9 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Commentaire
    Difficile à commenter !

  2. RIP
    ESQ
    Si la these du suicide assite s'averee fonde, on pourra dire qu'il y a enfin un juge pret a faire evoluer le droit lorsque celui-ci n'a que comme seul objectif, celui d'une tradition religieuse desuet.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Re : ESQ
    > Si la these du suicide assite s'averee fonde, on pourra dire qu'il y a enfin un juge pret a faire evoluer le droit lorsque celui-ci n'a que comme seul objectif, celui d'une tradition religieuse desuet.

    Ce commentaire est fort intéressant.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Vous êtes journaliste ou éditorialiste?
    Hier, s'est produit *l'inacceptable*..Il s'agit d'un jugement propre à votre personne madame Mignon, ayant été émis sans même connaître les faits véritablement reprochés à l'hon. J.Delisle.
    Ne soyez pas trop rapide à qualifier sur la place publique les comportements des gens..les juges ne sont-ils pas d'ailleurs là pour cela? Et eux, même, se doivent d'observer un devoir de réserve.. Cela dit, vous avez, en votre qualité personnelle, droit à toute opinion..

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Re: journaliste ou éditorialiste?
    >Hier, s'est produit *l'inacceptable*..Il s'agit d'un jugement propre à votre personne madame Mignon


    Il s'agit d'un raccourci intellectuel que, malheureusement, beaucoup de journalistes utilisent. ça permet à chacun de faire appel à ses valeurs et préjugés pour être d'accord avec le propos tenu. C'est pas mal moins forçant que de faire de l'analyse.


    >sans même connaître les faits véritablement reprochés à l'hon. J.Delisle.

    Il me semble que le barreau nous dépouille de notre "Me" dès qu'on est accusé de quelque chose de grave. Qu'en est-il des juge à la retraite ? Ont-ils droit à un "Hon" une fois retraités ?

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Inculpation ?
    Ne devrait-on pas plutôt dire accusation ?

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    D'accord avec vous !
    >"Hier, s'est produit l'inacceptable : un ancien juge de la Cour d'appel a été inculpé de meurtre."


    Si je comprends bien, ce qui est innacceptable n'est pas la nature du geste imputé à l'accusé, mais le fait qu'on l'ait inculpé.

    Bien d'accord avec vous: on ne devrais jamais inquiter les acteurs de l'appareil judiciaire. Policiers, avocats, juges, greffiers, huissiers et autres "shérifs" du c.p.c. ne devraient jamais être inculpés de quoi que ce soit!

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    l'inacceptable de Mme Mignon
    > >Hier, s'est produit *l'inacceptable*..Il s'agit d'un jugement propre à votre personne madame Mignon

    Ne prêtez pas d'intention à Mme Mignon, "hier s'est produit l'innaceptable" est une façon littéraire et très franco-française de s'exprimer, et plutôt courante. Mme Mignon, la prochaine fois, dites plutôt "c'est tought à accepter" ou encore "ça reste ben pogné dans gorge". Voilà. ;-)

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Exercice de style ?
    >la prochaine fois, dites plutôt "c'est tought à accepter" ou encore "ça reste ben pogné dans gorge".


    Comme le pudding chômeur ki va devoir toffer un boutte, après avoir manger d'aut' chose que d'la scrap pendant la plus grande partie d'sa vie!

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