La 2e demande d'injonction contre Uber ne peut être entendue, faute de juge

La Presse Canadienne
2016-09-22 11:05:00

Ce magistrat avait rejeté la première demande d'injonction du front commun du taxi, en affirmant qu'il ne pouvait invalider le projet pilote convenu entre le ministère des Transports et Uber, tel que demandé alors, puisque ce projet pilote n'était pas encore en vigueur.
Le front commun du taxi se sert donc de cette décision pour conclure que s'il n'y a pas de projet pilote en vigueur, les activités d'Uber ne peuvent être légales et doivent donc cesser.
Fait à noter, Uber invoque la même décision concernant la première injonction pour conclure que comme la requête a été rejetée, il peut continuer ses activités sans ambages.
Les représentants du front commun du taxi se sont dits déçus de n'avoir pu plaider leur cause. Ils affirment que la situation financière des chauffeurs de taxi ne cesse de se dégrader.