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La faute aux testostérones
Agnès Wojciechowicz
2010-08-20 13:15:00
Pour se défendre des accusations de harcèlement sexuel à son encontre, un avocat américain invoque ses hormones.
Chauncey M. Depew, accusé de harcèlement sexuel par cinq assistantes juridiques, a prétendu que c'était le traitement médical qu'il suivait pour remédier à un faible d'hormones, qui était responsable de ses agissements.
Depew qui occupait ponctuellement le siège de juge à la cour municipale, aurait laissé une note à une assistante disant qu’il voulait lui lécher le derrière tandis qu’il aurait demandé à une autre de lui dévoiler sa poitrine, envoyant une photo de ses parties génitales à une troisième par SMS.
Pour sa défense, l’avocat originaire du Kansas a plaidé que les testostérones qu’il prenait, le rendaient agressif, nerveux, agité et dépressif, a rapporté ABA Journal.
Il a également déclaré qu’il n’avait rien vu de répréhensible dans son comportement dans la mesure où il était ami avec la plupart des femmes qui l’accusent aujourd’hui de harcèlement et qu’il ne faisait que blaguer.
La Cour Suprême du Kansas est restée sourde aux excuses invoquées par Depew et a prononcé une suspension d’un an contre l’avocat au sens de l’humour plus que douteux...
La Cour lui a également ordonné de soigner sa dépression et d’adresser des lettres d’excuses aux assistantes ainsi qu’aux juges pour lesquels elles travaillaient.
Depew qui occupait ponctuellement le siège de juge à la cour municipale, aurait laissé une note à une assistante disant qu’il voulait lui lécher le derrière tandis qu’il aurait demandé à une autre de lui dévoiler sa poitrine, envoyant une photo de ses parties génitales à une troisième par SMS.
Pour sa défense, l’avocat originaire du Kansas a plaidé que les testostérones qu’il prenait, le rendaient agressif, nerveux, agité et dépressif, a rapporté ABA Journal.
Il a également déclaré qu’il n’avait rien vu de répréhensible dans son comportement dans la mesure où il était ami avec la plupart des femmes qui l’accusent aujourd’hui de harcèlement et qu’il ne faisait que blaguer.
La Cour Suprême du Kansas est restée sourde aux excuses invoquées par Depew et a prononcé une suspension d’un an contre l’avocat au sens de l’humour plus que douteux...
La Cour lui a également ordonné de soigner sa dépression et d’adresser des lettres d’excuses aux assistantes ainsi qu’aux juges pour lesquels elles travaillaient.
8309
Anonyme
il y a 14 ans>La Cour lui a également ordonné ... d’adresser des lettres d’excuses
En matière de responsabilité civile, non seulement les tribunaux Québécois ne sont-ils aucunement restreints par les traditionnelles contraintes de la common law (impossibilité d'ordonner à une personne à faire quelque chose), mais, comme on le voit ici, on a un exemple d'un tel tribunal qui s'émancipe de cette vision arrièrée du droit.
Comme d'habitude, le Québec va encore être le dernier à "allumer".
Me
il y a 14 ansLa photo illustrative est merdique. Soyez pro. Ou bien un "top rédacteur", puisque c'est le mot de la semaine.
Lien utile:
http://www.videojug.com/webvideo/how-to-correct-contrast-levels-in-photoshop
Schloups
il y a 14 ans> La photo illustrative est merdique. Soyez pro. Ou bien un "top rédacteur", puisque c'est le mot de la semaine.
>
> Lien utile:
> http://www.videojug.com/webvideo/how-to-correct-contrast-levels-in-photoshop
Il aurait été plus simple d’écrire une note en français et d’en prendre une photo…
Bruno B.
il y a 14 ansDans mes bras, mon frère !!!
Me
il y a 14 ansPas vraiment. Quelq'un qui n'a pas l'oeil (de base) pour choisir une photo et éliminer une comme celle-ci au contraste franchement merdique, n'aura pas l'oeil pour en faire une de son propre crû.
Schloups
il y a 14 ans> Pas vraiment. Quelq'un qui n'a pas l'oeil (de base) pour choisir une photo et éliminer une comme celle-ci au contraste franchement merdique, n'aura pas l'oeil pour en faire une de son propre crû.
Hey! On parle d’une feuille de papier sur un bureau, prise en mode automatique, avec une caméra moyennement potable… Même DSG pourrait faire ça!
Me
il y a 14 ans>>>> En matière de responsabilité civile, non seulement les tribunaux Québécois ne sont-ils aucunement restreints par les traditionnelles contraintes de la common law (impossibilité d'ordonner à une personne à faire quelque chose), mais, comme on le voit ici, on a un exemple d'un tel tribunal qui s'émancipe de cette vision arrièrée du droit.
C'est un peu imbécile de savoir qu'on reçoit une lettre d'excuse nullement sincère; écrite que pour éviter une condamnation pour outrage. À mon humble avis, c'est plutôt ce système qui est profondément arriéré.