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La fin des avocats?
L'équipe Droit-Inc
2008-11-18 14:00:00
Un futuriste avance que la profession juridique est sur le point de se transformer radicalement, ce qui aura pour effet de rendre les conseillers juridiques traditionnels moins importants.
Il affirme aussi que les services juridiques deviendront bientôt des « commodités » vendus à moindre coût.
L’homme qui fait ces prédictions est Richard Susskind, l’auteur ''The End of Lawyers?'' Il a récemment déclaré au AmLaw Daily que le travail juridique a été très rentable au cours de la dernière décennie ou deux, mais que les temps changent.
Le party est terminé, a-t-il dit.
«Le resserrement du crédit va accélérer le changement dans la profession juridique, les clients seront plus exigeants et demanderont de meilleurs services moins chers. Je crois que les avocats, afin de survivre et de prospérer, devront répondre de façon créative et avec force à cette nouvelle réalité. »
Susskind prédit également que davantage de travail juridique sera sous-traité, et que plus de clients collaboreront pour partager les coûts de certains services, tels que le respect des réglementations.
En Angleterre, où une nouvelle loi permet à des investisseurs et gens d’affaires non-avocats d'investir dans des entreprises juridiques, il prédit un nouveau modèle de pratique.
Les gestionnaires non-avocats « exploreront les centres d’appels, la sous-traitance en Inde, les services juridiques en ligne, la génération automatique de documents, et bien plus encore», a-t-il dit à la publication.
"Et quand les clients verront que les services juridiques peuvent être fournis à moindre coût, de manière efficace, rapide, et à qualité égale ou supérieure en utilisant de nouvelles méthodes, ils vont demander la même chose des cabinets d'avocats traditionnels, où qu'ils se trouvent. »
L’homme qui fait ces prédictions est Richard Susskind, l’auteur ''The End of Lawyers?'' Il a récemment déclaré au AmLaw Daily que le travail juridique a été très rentable au cours de la dernière décennie ou deux, mais que les temps changent.
Le party est terminé, a-t-il dit.
«Le resserrement du crédit va accélérer le changement dans la profession juridique, les clients seront plus exigeants et demanderont de meilleurs services moins chers. Je crois que les avocats, afin de survivre et de prospérer, devront répondre de façon créative et avec force à cette nouvelle réalité. »
Susskind prédit également que davantage de travail juridique sera sous-traité, et que plus de clients collaboreront pour partager les coûts de certains services, tels que le respect des réglementations.
En Angleterre, où une nouvelle loi permet à des investisseurs et gens d’affaires non-avocats d'investir dans des entreprises juridiques, il prédit un nouveau modèle de pratique.
Les gestionnaires non-avocats « exploreront les centres d’appels, la sous-traitance en Inde, les services juridiques en ligne, la génération automatique de documents, et bien plus encore», a-t-il dit à la publication.
"Et quand les clients verront que les services juridiques peuvent être fournis à moindre coût, de manière efficace, rapide, et à qualité égale ou supérieure en utilisant de nouvelles méthodes, ils vont demander la même chose des cabinets d'avocats traditionnels, où qu'ils se trouvent. »
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Anonyme
il y a 16 ansDes prédictions du genre y'en a tous les dix ans et à tous les ralentissements économiques. La vérité, c'est que rien ne changera et les prix dans les grands cabinets vont continuer de grimper à long terme. C'est de la bullshit tout ça.
Anonyme
il y a 16 ansc'est bizarre... il ne parle pas du barreau...
j'aimerais bien connaitre la position du syndic sur des centres d'appel en inde...
hahahahaha
Anonyme
il y a 16 ansContrairement aux avocats, je crois que les futuristes ont beaucoup d'avenir.
Anonyme
il y a 16 ansCeci, bien entendu, expliquant cela !
Anonyme
il y a 16 ansVa falloir livrer !
Anonyme
il y a 16 ansLes professions libérales (dont les avocats) sont sont très ancrés dans leurs pratique et ont de la difficulté à s'adapter au changement. Pourquoi ? Parce que le temps consacré à s'évaluer et s'adapter ne peut être facturé (l'un emporte l'autre).
La véritable situation est que de moins en moins de jeunes sont prêts à s'investir et devenir associer d'un cabinet. Certains feront face bientôt à un problème de relève.
Je pense que l'on ne doit pas prendre à la légère de tels scénarios (ni le croire dur comme fer). Mais il demeure qu'il soulève des enjeux majeurs.
Anonyme
il y a 16 ansC'est très bien tout ça, mais les avocats criminalistes continueront "business as usual". Pas de centres d'appels, pas de sous-traitance.
Anonyme
il y a 16 ans> C'est très bien tout ça, mais les avocats criminalistes continueront "business as usual". Pas de centres d'appels, pas de sous-traitance.
Le droit criminel est un droit mineur, surtout au Québec. Alors on s'en fout!
Anonyme
il y a 16 ans> C'est très bien tout ça, mais les avocats criminalistes continueront "business as usual". Pas de centres d'appels, pas de sous-traitance.
Cabinet du 3ieme tiers
Anonyme
il y a 16 ansj'ai récemment eu une expérience avec un centre d'appels en Inde à la suite d'une perte de valises avec Air Canada. Son exemple me réconforte et me confirme que notre profession a encore beaucoup d'avenir!
;-))
Imaginez un avocat indien nous donnant des conseils spécialisés en environnement ou en droit de la propriété intellectuelle...
Anonyme
il y a 16 ansSi je peux me permettre:
Actuellement il est indéniable de constater que nous vivons un véritable ralentissement économique qui se manifeste dans les bureaux d'avocats également - et pas juste eux en affaire je parle en droit civil en général - Déjà qu'on a trop d'avocats au Qc - 20 000 environ- c'est difficile d'être positifs pour des perspectives d'emploi dans notre domaine à cette époque de crash economique. Pour les avocats qui me lisent, il faut donc rester positifs malgré tout mais comme le disait cet article, notre profession risque de changer