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La grève des procureurs perturbe les criminalistes
Caroline G. Murphy
2011-02-08 14:15:00
En cette première journée de grève des procureurs de la Couronne, les activités du palais de justice de Montréal sont déjà perturbées. Pour les criminalistes et leurs clients, cela pourrait entraîner plusieurs conséquences…
Me Richard Dubé, avocat criminaliste à Montréal, déclare d’entrée de jeu que cette grève aura un impact majeur sur sa pratique.
« Ça reporte presque toutes les causes. On va faire du bureau, préparer les dossiers, faire de la gestion. Mais on pense que la grève pourrait durer longtemps, alors, on se prépare. » Il ajoute que l’impact le plus important de cette grève sera vécu par ses clients.
« Mes clients sont très préoccupés par la situation, et c’est normal. Les délais dans les procédures judiciaires, ça peut avoir des impacts énormes. Prenez un citoyen qui est accusé d’un acte criminel et dont le procès est constamment retardé, ça bouleverse sa vie. »
M. Dubé cite l’exemple d’un individu accusé de voies de fait, dont le principal témoin est une dame de 80 ans, décédée avant d’avoir pu témoigner en cour.
« Les témoins peuvent aussi se désister avec le temps. La préservation de la preuve peut en souffrir, ainsi que toute la qualité de la défense. »
« Évidemment, si l’accusé sait qu’il s’en va en prison demain matin, bien là, c’est une autre histoire. C’est une tout autre forme de conséquences », ajoute Me Dubé.
« Ça reporte presque toutes les causes. On va faire du bureau, préparer les dossiers, faire de la gestion. Mais on pense que la grève pourrait durer longtemps, alors, on se prépare. » Il ajoute que l’impact le plus important de cette grève sera vécu par ses clients.
« Mes clients sont très préoccupés par la situation, et c’est normal. Les délais dans les procédures judiciaires, ça peut avoir des impacts énormes. Prenez un citoyen qui est accusé d’un acte criminel et dont le procès est constamment retardé, ça bouleverse sa vie. »
M. Dubé cite l’exemple d’un individu accusé de voies de fait, dont le principal témoin est une dame de 80 ans, décédée avant d’avoir pu témoigner en cour.
« Les témoins peuvent aussi se désister avec le temps. La préservation de la preuve peut en souffrir, ainsi que toute la qualité de la défense. »
« Évidemment, si l’accusé sait qu’il s’en va en prison demain matin, bien là, c’est une autre histoire. C’est une tout autre forme de conséquences », ajoute Me Dubé.
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