L’avocat du nouveau boss du CH!

Céline Gobert
2012-05-08 15:00:00

Les deux hommes se sont rencontrés il y a quelques années lors d’une séance de repêchage de la LNH.
Pas vraiment un hasard puisque Me Vézina a l’habitude de conseiller ce type de personnalités, pour la plupart des dirigeants et grands acteurs de l’industrie du sport.
« J’ai beaucoup de liens avec ces gens-là », ajoute l’avocat, lui-même un grand amateur de sport et de hockey
Au cours de sa carrière, il a notamment représenté plusieurs agents lors de transactions qui leur ont permis de racheter des opérations de représentation de joueurs de hockey. Me Vézina a également représenté un entraîneur de hockey lors de ses négociations avec sa nouvelle équipe.
Il y a deux ans, il a conseillé un des investisseurs qui a acquis, avec Quebecor, une participation dans le club de hockey l'Armada de Blainville-Boisbriand, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec

Le CH a d’abord établi une liste d’une vingtaine de personnes; cette liste a ensuite été réduite à une dizaine de candidats. C’est là que Me Vézina est entré en scène, en conseillant quelques-uns des candidats qui l’ont contacté, dont le futur DG des Canadiens.
Ensuite, il a conseillé exclusivement Marc Bergevin, lorsque celui-ci est devenu le candidat numéro un de l’équipe.
Au final, dit-il, il a donc représenté Marc Bergevin « avant, pendant et après sa nomination. »
Enjeux
D’un point de vue technique, ce ne fut pas une transaction juridique très complexe.

« Dans les trois ou quatre derniers jours, j’ai pu passer de huit à dix heures par jour sur ce dossier », explique l’avocat, dont le vis-à-vis dans ce dossier était le chef de l'exploitation du CH, l’avocat Kevin Gilmore.
En ce qui concerne les points de négociations, Me Vézina évoque surtout des enjeux d’emploi et de fiscalité.
Rappelons-le, Le CH a offert un contrat de cinq ans à Marc Bergevin.
Enfin, parce Marc Bergevin compte s’installer avec sa famille au Québec, des questions d’immigration ont également été soulevées.
« Marc est un résident américain et un citoyen canadien. Son épouse, elle, est citoyenne américaine. Il y a avait donc aussi des enjeux sur le plan de l’immigration », conclut-il.