Le Conseiller à l'éthique réclame un mandat élargi

Agence Qmi
2011-03-21 13:15:00
Le conseiller à l'éthique, qui a été nommé en février 2010 alors que de nombreuses allégations d'irrégularités visaient l'administration montréalaise, doit orienter les élus lorsque ceux-ci se retrouvent dans des situations délicates, un conflit d'intérêts potentiel par exemple.
Or, Guy Gilbert a expliqué avoir également reçu « plusieurs demandes concernant les besoins des cadres » au cours de la dernière année, sans pouvoir y donner suite puisque la formation des cadres en matière d'éthique est sous la responsabilité du Service du capital humain.
En conséquence, Me Gilbert propose que le mandat du conseiller à l’éthique lui permette de conseiller non seulement les élus, mais aussi les cadres supérieurs, les chefs de direction ainsi que les attachés politiques et les chefs de cabinet.
Rencontres obligatoires
Le conseiller à l'éthique émet sept autres recommandations dans son rapport annuel de 14 pages. Entre autres, il aimerait que tous les élus, dès leur entrée en fonction, aient une rencontre obligatoire avec lui.
Aussi, une tournée systématique des 19 arrondissements de Montréal, pour rencontrer l'ensemble des élus municipaux, est proposée. Me Gilbert a dit avoir déjà entrepris une telle démarche de son propre chef, et raconte que pour les sept premiers arrondissements visités, il a déjà reçu cinq demandes de consultation confidentielle.
Finalement, le conseiller à l'éthique plaide pour que son mandat soit de cinq ans et non d'une seule année, comme l'a prévu l'administration Tremblay. Le conseiller à l'éthique de la ville de Montréal est rémunéré 150 $ de l'heure, jusqu'à un maximum de 25 000 $ par année. Cela correspond à un peu plus de 3 heures de travail par semaine.