Le droit de la jeunesse fait son virage 2.0

Daphnée Hacker-B.
2013-03-21 13:15:00

« Je suis encore étonné lorsque mes collègues me disent que mon livre est un best-seller! » lance avec le sourire Me Jean-François Boulais lors du cocktail de lancement de la version électronique de son ouvrage, à la Chambre de la jeunesse de Montréal.
Plusieurs intervenants du milieu sont venus rendre hommage à l’auteur, notamment la ministre déléguée aux services sociaux et à la protection de la jeunesse, Me Véronique Hivon.

Ceci a de quoi rafraîchir l’ouvrage de Me Boulais qui a commencé à travailler pour la Commission de protection des droits de la jeunesse en 1979, année où la Loi sur la protection de la jeunesse est entrée en vigueur. À partir de ce moment, il a collecté les jugements existants, publiant le premier ouvrage de référence en droit de la jeunesse en 1982, puis en 1986 avec la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ).
Dès lors, quatre autres éditions ont vu le jour. Malgré le travail colossal accompli par l’auteur, beaucoup restait à faire, expliquent les avocats qui ont été impliqués dans la numérisation du document.
Les trois mousquetaires

Il s’agit de Mes Viviane Topalian (Centre jeunesse de la Montérégie), Marie-Claude Boutin (Centre jeunesse de Montréal-Institut Universitaire) et Me Louis Charette (Centre jeunesse de Québec), qui ont repassé sur l’ouvrage, rédigeant les annotations et faisant ressortir la jurisprudence de chaque article.
« Nous voulions offrir un outil électronique intégrant de façon conviviale le texte de la loi, les commentaires et les textes intégraux des jugements », explique Me Boutin.
Un an et demi plus tard, le trio intergénérationnel qui a travaillé en étroite collaboration avec le comité de lecture sur lequel siégeait entre autres Me Boulais est très heureux de son travail.

Honoré d’avoir participé à cette opération 2.0, Me Louis Charette déclare, comme mot de la fin : « il est essentiel de mettre un tel outil à la disposition des avocats et magistrats oeuvrant en droit de la jeunesse, car ce droit implique un grand pouvoir, celui d’aider le directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) et ses intervenants à venir en aide aux enfants les plus démunis de notre société. »
Kathleen
il y a 12 ansOu est- ce qu'on peut retrouver ce document ?
Merci