Le repos porte conseil

Agence Qmi
2011-04-13 08:30:00
Bien que les cas étudiés aient tous été jugés en Israël, M. Levav et son équipe de chercheurs estiment que les résultats de son étude sont universels.

Dans cette recherche publiée cette semaine dans « Proceedings of the National Academy of Science », Jonathan Levac démontre que plus la journée avance, plus les sentences sont sévères, mais que les juges ont un regain de compassion après les pauses.
Il conclut qu’il est possible que la prise de décision soit une activité fatigante et que plus les causes sont nombreuses, plus la tendance est d’opter pour un verdict simple.
Ce qui signifie que des juges fatigués auront tendance à opter pour le statu quo plutôt que d’entreprendre des calculs mentaux complexes afin d’accorder une sentence plus favorable aux personnes trouvées coupables.
Et vous, pensez-vous qu'une pause ou un lunch favorise la clémence des juges québécois ? Répondez dans l'espace dédié aux commentaires.