Le « style pitbull » d’une avocate dénoncé
Delphine Jung
2017-08-30 10:49:00

L’avocate est entrée en fonction il y a seulement six mois, à la tête de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
« Chasse aux sorcières », « derby de démolition », « une atmosphère de suspicion et de terreur », marquée par « l’intimidation et une attitude méprisante »… Les mots sont durs pour qualifier sa manière de diriger les 150 employés de la Commission, d’après les témoignages récoltés par La Presse.
C’est ainsi que sept personnes ont décidé de quitter leur poste, temporairement ou de manière permanente. Selon le journal, les trois plaintes pour abus de pouvoir, mauvaise gestion et attitude irrespectueuse ont été déposées au bureau du Protecteur du citoyen.
D’origine haïtienne, Me Thermitus est arrivée au Québec en 1967. Elle a suivi des études de droit à l’Université d’Ottawa. Elle est devenue spécialiste des questions touchant la discrimination au Barreau du Québec, où elle est d’ailleurs avocate émérite.
En tant que présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, elle est chargée de piloter les consultations publiques sur la discrimination et le racisme en septembre, qui doivent aboutir à un forum en novembre.
Le premier ministre Philippe Couillard a été avisé de la situation, mais a refusé de commenter le dossier.
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Anonyme
il y a 8 ansJ'ai connu la dame à l'Université d'Ottawa du temps de ses études et des miennes... je vois qu'elle n'a pas changé...
Anonyme
il y a 8 ansSelon ce que je lis ce n'est pas sa compétence du sujet qui est mise en cause mais ses aptitudes de gestion. On peut être très bon dans une chose mais etre nul ailleurs. Helas, bien des gens qui ont des connaissances approfondies d'un sujet ne sont pas des bons gestionnaires. Le fait d'etre ou non avocate emerite n'a rien avoir (et on repassera sur les verifications des realisations des candidats que le Barreau effectue avant d'octroyer ce titre - je ne parle pas de cette dame, je ne la connais pas - mais je me suis etouffee en lisant certaines biographies).
Me
il y a 8 ansJ’y vois un aspect indéniable, il faut cesser de nommer des gens uniquement en fonction de leur curriculum vitae, en fonction du fait qu’ils ont reçu telle mention ou travailler sur telle thèse, mais voir au-delà des mots.
Le gouvernement doit s’attarder à nommer des individus méritants en tant qu’être humain. Voir au-delà de la fonction. Qui est réellement cette personne?
Les compétences professionnelles doivent bien entendu constituer l’élément premier, mais la personne qui porte ces compétences, en tant qu’être humain, qui est-elle? Peut-elle assumer de pareilles fonctions ? Que pensent les gens qui travaillent de manière rapprochée avec cette personne qui assumera de pareilles fonctions? Pas seulement ses pairs, mais aussi le personnel de soutien qui est bien trop souvent bafoué.
Les nominations controversées des dernières années nous apprennent quoi? Qu’elle leçon devons-nous en tirer?
La société a besoin d’humains qui savent interagir avec doigté. tant devant les tribunaux qu’en tant que dirigeants.
Anonyme
il y a 8 ansOu encore, ceux qui se plaignent ne sont que des chialeux habitués d'être traités aux petits soins et qui sont heurtés de se faire brusquer ne voulant surtout pas que quelqu'un de l'externe leur enlève leurs petits conforts.
Il y a toujours 2 côtés à une médaille et cet article n'est certainement pas le dernier mot sur le sujet
Anonyme
il y a 8 ansCe congé de maladie sera-t-il scruté à la loupe par l'employeur pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'un trompe-l'oeil, ou ce dernier est-il trop content de pouvoir reprendre le contrôle par la nomination d'un remplaçant, qui en toute probabilité sera un mâle blanc hétéro?
http://www.lapresse.ca/actualites/national/201710/25/01-5141245-commission-des-droits-un-president-par-interim-sera-nomme.php