Cette semaine dans le monde du lobby et du droit, ça roule pour les Rouleau, LKD devient l’ambassadeur du monde municipal québécois, le Fonds de Solidarité FTQ fait un 911 à Norton Rose ET Fasken Martineau, une bataille fiscale épique pour Osler…
Rouleau & Rouleau sont au boulot
Il n’y a pas que les entrepreneurs qui trouvent leur compte dans le boum de la construction résidentielle à Québec. L’avocat Jean Rouleau s’inscrit dans cette foulée spéculative en conseillant plusieurs constructeurs dont l’entreprise Charles E. Rouleau. La société tente de convaincre la ville de Québec d’assumer l’installation de services municipaux et le traitement de sols pour un vaste projet immobilier prévu sur la rue de la Famille. Me Rouleau recevra jusqu’à 50 000 dollars d’honoraires pour ce mandat.
Des municipalités 100 % libres grâce à Langlois Kronstrom Desjardins?
De gauche à droite : Denis Boutin et Bruno Sylvestre, tous les deux chez LKDDeux avocats ne seront pas de trop pour défendre ce dossier. L’Union des municipalités du Québec a confié à Langlois Kronstrom Desjardins la mission de l’aider à faire adopter par l’Assemblée Nationale son projet de charte des municipalités. Le projet vise à faire reconnaître les villes comme des instances politiques complètement autonomes et leur attribuer de nouveaux pouvoirs et d’autres champs de taxation. Ce sont les avocats Denis Boutin et Bruno Sylvestre qui pilotent ce mandat qui prévoit des honoraires de 20 000 dollars.
Le Fonds de Solidarité FTQ ajoute (encore) des lobbyistes
De gauche à droite : Gilles Carli, associé chez Fasken, P. Mario Charpentier, associé directeur chez BCF, Len Farber, conseiller et expert fiscaliste chez Norton RoseLe fonds de travailleurs aura besoin d’une fourgonnette pour déplacer tous ses lobbyistes à Ottawa. Le fonds de Solidarité vient d’ajouter l’associé de Fasken MartineauGilles Carli et le conseiller de Norton Rose, et expert fiscaliste, Len Farber à son équipe. Le fonds qui perdra progressivement le crédit d’impôt de 15 % conféré par Ottawa a déjà à son compte trois grosses pointures de Hill+Knowlton et l’associé directeur du cabinet BCF, P. Mario Charpentier pour convaincre Finances Canada de revenir sur sa décision. Un observateur averti de la scène du lobbying est d’avis qu’avec les ressources juridiques et d’affaires publiques en place, le Fonds dépensera plus de 500 000 dollars pour renverser cette décision du gouvernement Harper.
Osler prend la défense de l’ancien patron de Steinberg
Mark Brender, associé chez OslerIrving Ludmer est un investisseur sophistiqué qui a placé une partie de la somme recueillie lors de la vente de Steinberg dans des fonds de couverture enregistrés dans des paradis fiscaux. Il prétend qu’une partie des rendements de ces placements ont été faits en franchise d’impôt ce que conteste l’Agence de Revenu du Canada qui lui réclame 41 millions de dollars en impôts et pénalités. Pour protéger ses droits, M. Ludmer a retenu les services de l’associé d’OslerMark Brender pour rencontrer et convaincre les décideurs de l’ARC de diminuer l’avis de cotisation.
Hydro-Québec prend de la place à Ottawa
Mars était le mois d’Hydro-Québec dans la capitale nationale. En trois jours, le PDG de la société d’état Thierry Vandal et ses collègues ont rencontré une série de décideurs fédéraux. Le 19 mars, on note une rencontre avec le sous-ministre de Ressources naturelles Canada Serge Dupont. Le lendemain, Team Hydro, rencontrait le ministre de l’environnement Peter Kent. Et le 22 mars c’était au tour du délégué aux technologies propres de Commerce International Canada Matthew McCracken et du sous-ministre et délégué en chef en Asie du ministère des Affaires étrangères Peter McGovern de rencontrer les responsables d’Hydro-Québec.
Sur l'auteur
Depuis près de 30 ans, Gilles des Roberts alterne entre des postes stratégiques en affaires publiques et des périodes où il assouvit sa passion pour le journalisme. Au grand désespoir de son comptable et de son banquier, il se consacre maintenant au journalisme.
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