Nortel: le gros lot pour trois cabinets d'avocats

L'équipe Droit-Inc
2009-06-05 11:15:00
Leur rémunération a été décidée par la juge Michèle Monast, qui a rendu sa décision le 28 mai, rapporte La Presse dans son édition d’aujourd’hui.
«Oui, nous sommes heureux. Mais nous avons commencé à travailler dans ce dossier il y a huit ans et n'avons pas été rémunérés pendant tout ce temps», a déclaré à La Presse, Daniel Belleau, associé de Belleau Lapointe.
En matière de recours collectif, les avocats sont généralement payés seulement s'ils gagnent leur cause. Dans un tel cas, ils touchent un pourcentage des gains du litige, parfois de 15 à 25%.
Au Québec, le premier recours collectif a été intenté le 15 février 2001 après que Nortel eut annoncé que ses prévisions financières étaient trop optimistes. Ce recours, parrainé par Belleau Lapointe et Unterberg Labelle Lebeau, avait été intenté par l'Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec (APEIQ). À l'époque, l'annonce de Nortel avait fait chuter le titre de 30% dans les heures qui ont suivi.
Un deuxième recours a été intenté au printemps 2004 à la suite des annonces faites par Nortel de la révision de ses résultats de 2003 et du congédiement de certains dirigeants pour des motifs sérieux. Le marché avait également fait planter le titre de 30% à l'époque. Ce deuxième recours québécois a été parrainé par le bureau Trudel & Johnston.
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Anonyme
il y a 16 ansVous me voyez surpris des noms de ces cabinets !
Je suis étonné qu'aucun bureau du 1er tiers en matière de recours collectif n'ait été impliqué dans ce dossier.. par exemple Kugler Kandestin