Au moment où l'Association du Barreau Américain (ABA) signe un accord de coopération avec l'Association du Barreau Canadien, l'association américaine se dote d'un nouveau président : William Robinson III. Et le Canada n'est pas loin de ses préoccupations. Bien au contraire... Il nous explique pourquoi.
Les avocats canadiens et américains partagent plus qu’une frontière, selon le nouveau Président de l’ABA. Ils possèdent des valeurs, et des objectifs communs. Autant d’éléments, qui rassemblent...
Et oui, les avocats fréquentent des écoles différentes, empruntent des chemins différents, et exercent au sein de barreaux différents.
Pour autant, ils partagent une même passion pour le droit, une même croyance en la primauté de la loi, écrit William. T. (Bill) Robinson III, sur Canadian Lawyer Mag.
Pour le nouveau président, le professionnalisme doit l'emporter sur les frontièresSelon le nouveau Président de l’Association américaine du Barreau depuis le 8 août dernier, si une ligne vous sépare sur une carte, vos responsabilités communes d’avocats, face aux clients, doivent annihiler toutes divisions.
Le professionnalisme l’emporte, sur toutes les frontières.
D’ailleurs, selon lui, entre l’outsourcing et les innovations dans le domaine de la publicité et de la communication, les deux pays semblent suivre le chemin de l’unité.
La technologie, tend de plus en plus à gommer les frontières entre les pays, les avocats, les clients. Ce siècle numérique est une aubaine pour une meilleure alliance.
Les cabinets américains et canadiens lorgnent tous deux vers des marchés étrangers, se tournent conjointement vers les réseaux sociaux, s’impliquent tout autant dans la protection des données des clients…
C’est clair : il n’y a plus de place pour le cloisonnement et le clivage.
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