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Poursuites du maire Labeaume: qui s'en occupe?

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Agence Qmi

2011-02-25 14:15:00

Régis Labeaume a intenté deux poursuites en diffamation contre le conseiller indépendant Jean Guilbault et le chef syndical Jean Gagnon. Qui donc représente le bouillant maire de la Vieille Capitale?
C’est un avocat de Heenan Blaikie Aubut, Me Daniel Dumais, qui se chargera du dossier.

On peut consulter les requête introductives d'instance ici:
- Contre Jean Gagnon
- Contre Jean Guilbault


Rappelons-le, le parti Équipe Labeaume et le maire de Québec demandent chacun 100 000 $ dans des poursuites séparées contre M. Guilbault et M. Gagnon, faute d'avoir reçu les excuses réclamées par le maire Labeaume.

Ces poursuites, qui prévoient 100 000 $ en dommages moraux et autant en dommages exemplaires, font suite à la sortie du maire Labeaume, lundi, qui a menacé de poursuites tous ceux qui prononceraient contre lui ou ses collègues d'Équipe Labeaume des propos diffamatoires ou haineux.

Annonçant que c'était « la fin de la récréation », le maire a alors fait savoir que des mises en demeure avaient été expédiées au conseiller Guilbault et à Jean Gagnon, président du syndicat des cols blancs de la Ville de Québec.

M. Gagnon n'est guère surpris que Régis Labeaume soit passé de la parole aux actes. « Je m'attendais de toute façon à recevoir la poursuite, il n'avait pas trop le choix de le faire non plus avec la sortie qu'il avait fait, c'est sûr qu'il ne pouvait pas revirer de bord, parce que s'il l'avait fait, il aurait perdu la face... encore une fois. On va se défendre. »

Joute verbale

Dans le cas de Jean Guilbault, le maire lui reprochait de lui avoir faussement attribué des propos lors d'un entretien au Canal Vox. M. Guilbault affirmait entre autres que le maire avait menacé de détruire la réputation de tout conseiller qu'il mettrait à la porte.

Quant au président du syndicat des cols blancs, Jean Gagnon, le maire n'a pas digéré des propos tenus lors d'une conférence de presse mercredi dernier. Le chef syndical aurait selon lui attribué de mauvaises intentions à ses collègues et lui-même concernant l'attribution de contrats et la caisse électorale du parti.

Les deux principaux intéressés ont refusé de présenter des excuses, estimant qu'ils n'avaient rien à se reprocher.

M. Guilbault a maintenu ses propos et invité le maire à se soumettre au test du polygraphe.

Une pluie de procédures

Avec 321 griefs, 105 procédures devant la Commission des relations de travail, des poursuites de 13 millions $ en dommage et intérêt : le moins qu'on puisse dire, c'est que les relations sont loin d'être au beau fixe entre la Ville de Québec et ses employés.
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