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Prise deux du procès de PKP/Lafrance

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Amélia Salehabadi

2010-11-16 11:15:00

Dans le procès qui oppose Sylvain Lafrance à PKP, Radio-Canada a commencé hier sa contre preuve. Amélia Salehabadi était dans la salle d’audience…
Deux acteurs du milieu associatif cinématographique ont été appelés à la barre des témoins et ont ainsi décrit l'impact du retrait des contributions de Vidéotron aux Fonds canadiens de la télévision.

Un geste qui allait tuer, d'après eux, le 7e art au pays.

Le président de l’Union des artistes, Raymond Legault, a même affirmé à la cour que le geste de PKP était « irresponsable » et « dictatorial ».

Plus tôt dans la journée, le directeur de la programmation de TVA, Martin Picard, est venu parler des chiffres.

Jeune homme sérieux de 40 ans. Avec un CV impressionnant.

Il fait une première gaffe.

Bien qu'anodine, elle irrite grandement le juge Larouche : il témoigne les mains dans la poche.

Le juge, visiblement agacé, fini après un moment par le rouspéter.
Monsieur le juge voulait connaître les contributions de Vidéotron aux fonds canadiens pour les films.

En effet, c'est le refus de Vidéotron de continuer ces mêmes contributions, qui ont fait rugir Sylvain Lafrance, d'un « voyou » bien ressenti envers PKP.

La genèse de cette histoire en quelque sorte.

Incapable de répondre, monsieur Picard fait remarquer qu'il ne travaille que pour une seule des filiales de Quebecor, TVA, et ne sait pas ce qui se passe dans les autres filiales.

Le juge a alors martelé à maintes reprises « je ne comprends pas que vous ne sachiez pas».

Un juge déjà irrité, car Monsieur Picard n'avait pas su lui répondre de ce qu’advenait de Bruny Surin!

Rappelez-vous, le sprinter montréalais, qui fut champion du monde et médaillé d’or olympique, avait été commandité par Vidéotron du temps de la famille Chagnon. Il avait poursuivi l'empire Quebecor pour 100 000 $ au début des années 2000, pour rupture de contrat.

Or, Monsieur le Juge tenait visiblement beaucoup à Bruny Surin.
Le procès reprend mardi prochain.

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5 commentaires
  1. Meaucarré
    Meaucarré
    il y a 14 ans
    Ma foi...
    La contre-preuve est ce que le demandeur présente une fois la preuve de la défense close.

    Le septième art est le cinéma et non la télévision.

    Martin Picard a témoigné "les mains dans la poche", vraiment?

    Le Fonds canadien est le Fonds canadien de télévision, pas "pour les films".

    Informez-vous avant d'"informer" les autres.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 14 ans
      Re : Ma foi...

      C'est k le but de ces commentaires à la con?

      Tu veux un job de correcteur anonyme à la rédaction?

    • Meaucarré
      Meaucarré
      il y a 14 ans
      Re : Re : Ma foi...
      >
      > C'est k le but de ces commentaires à la con?
      >
      > Tu veux un job de correcteur anonyme à la rédaction?

      En tout cas ça aidera à avoir du contenu qui a du sens. Je m'en chargerais avec plaisir.

  2. Me
    Me
    Bon, est-ce que quelq'un entre temps a eu la chance d'expliquer à Amélia comment ça marche un procès, ou bien, comme dans l'autre article, l'avocat en demande chuchotte constamment durant le procès à l'avocat en défense. Quelq'un a-t-il expliqué à Amélia pourquoi il y a deux tables autour du juge?

  3. GBS
    GBS
    Vous pouvez critiquer Amélia tant que vous voulez, mais de grâce, ne la traitez jamais de "voyou", c'est trop horrible.

    En lisant le témoignage de Julie, j'en avais les larmes aux yeux.

    Une chance que dans le monde des affaires, c'est un peu plus civilisé, sinon PKP ferait certainement une grave dépression!

    Plus sérieusement, je propose que tout le monde écrive à PKP qu'il est un voyou. Pourra-t-il vraiment poursuivre tout le monde?

    ...

    M. PKP, ceci est du sarcasme, SVP NE ME POURSUIVEZ PAS!

    Et Julie, je m'excuse si ce message te faisait pleurer. "Pleurer", va voir ça dans le dictionnaire.

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