Quel est donc ce cabinet sud-africain qui se cache derrière la fusion annoncée ce matin avec Fasken Martineau ?
C’est au cœur d’une région caractérisée par le marché des ressources naturelles que les 76 avocats de Bell Dewar rejoindront bientôt les dix membres du cabinet de Fasken, situé à Johannesburg.
Le désir des clients africains d’avoir accès aux marchés de capitaux et de financement de Londres ou Toronto, a motivé cette fusion, d'après Blaize VanceCette transaction réunit deux firmes possédant une longue expérience dans le domaine minier. Alors que Fasken œuvre dans ce domaine depuis 1863, Bell Dewar a fait ses débuts en 1889, dédiant ses premières années aux compagnies d’or et de diamants en Afrique du Sud.
Depuis des décennies, Bell Dewar se spécialise dans le secteur des infrastructures, le financement de projets, les marchés financiers et les fusions et acquisitions sur l’ensemble de l’Afrique.
Le patron de la firme, Blaize Vance, deviendra sous peu l’associé directeur du nouveau cabinet fusionné. Comme il l'a expliqué dans une entrevue Financial Times, cela fait environ un an que Bell Dewar cherche un partenaire international pour effectuer une expansion sur le continent africain.
"C’est le désir des clients africains d’avoir accès aux marchés de capitaux et de financement à Londres ou Toronto qui a motivé notre fusion", précise-t-il.
Il est également convaincu que l’expérience de Fasken en droit civil français sera d’une grande aide pour pénétrer le marché de l’Afrique francophone.
De plus en plus de cabinets occidentaux cherchent à fusionner avec des cabinets africains, afin développer une expertise dans des pays riches en matières premières, attirant ainsi un plus grand nombre d’acheteurs étrangers.
Qui sera le prochain ?
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