Qui redresse mieux que les autres ?

Agnès Wojciechowicz
2011-05-11 11:15:00

La TMA a voulu souligner l'importance et la complexité de la restructuration d'AbitibiBowater, qui a cessé d'être à l'abri de ses créanciers au Canada et aux États-Unis en décembre 2010. Et de ce fait, Stikeman Elliott a été récompensé puisque le cabinet a travaillé sur ce dossier.
Un survol des aspects de la restructuration transfrontalière du groupe a d'ailleurs été présenté par Guy Martel, associé chez Stikeman Elliott à Montréal, conseiller juridique externe, et par Martin Daigneault, premier vice-président chez Ernst & Young Inc., contrôleur désigné dans le cadre des procédures en vertu de la LACC.
« L'activité a offert aux professionnels une excellente occasion de faire la démonstration des leçons apprises lors d'une restructuration aussi importante et médiatisée, a déclaré Deborah Conroy, vice-présidente chez Ernst & Young Inc., et vice-présidente de la section de Montréal de la Turnaround Management Association. Cela, à son tour, encourage l'élaboration de meilleures pratiques pour les dossiers de redressements et de restructuration de toutes tailles à venir. »
La restructuration d'AbitibiBowater comprenait un niveau d'incidences transfrontalières et de difficultés dans l'application de lois qui se sont avérées parfois divergentes entre le Canada et les États-Unis.
Anonyme
il y a 14 ansCombien de délocalisations et de mises à pieds sauvages au juste ?