Roy Heenan en hausse, le nom de jeune fille en baisse

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Amélia Salehabadi

2010-07-15 13:15:00

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Quels sont les acteurs du monde juridique qui ont la cote aujourd'hui? Quels sont ceux qui en arrachent? Amélia Salehabadi vous les présente...
En Hausse

Cette semaine en allumant ma télé sur Tv5 qu’elle ne fut pas surprise quand j’ai vu Roy Heenan s’inviter dans mon salon.

L’associé cofondateur de Heenan Blaikie participait à « Ports d'attaches » la nouvelle émission de la photographe Heidi Hollinger .

Roy Heenan s'y trouvait pour expliquer l’histoire de La Havane à la photographe, puisqu’il explique que cela fait plus de dix ans qu’il y vient pour développer des liens d’affaires.

Il a pris son rôle de guide touristique très à cœur et l’a très bien assumé. Très à l'aise à la télé, Me Heenan ne se préoccupait nullement de la caméra.

Roy Heenan était détendu et élégant dans sa chemise blanche en coton, maniant à l’occasion et parfaitement la langue espagnole.

La prestation mérite sans conteste une hausse.

Cliquez-ici pour vous en convaincre.

En Baisse

Comme vous le savez tous, une femme au Québec ne prend pas le nom de son époux en se mariant.

En fait, elle n'en a pas le droit.

Point à la ligne.

Chacun doit garder son nom.

Le principe a été adopté au nom des droits de la femme.

Les enfants ont alors soit le nom d'un des parents soit le nom des deux.

C'est comme ça qu'on a eu la génération des Tremblay-Gagnon et des Dufour-Charest.

Qui a leur tour sont à l'âge d'avoir des gamins.

Mais, souvent pour ne pas alourdir le nom de leurs enfants, de nombreux couples ne donnent qu'un seul nom à leur progéniture, généralement celui du père.

Dans ce cas, tout le monde dans la famille à le même nom de famille sauf la maman.

Quand on crée une famille souvent on a envie de créer une unité.

Eh oui messieurs dames les législateurs, il y a certaines femmes qui aimeraient bien prendre le nom de l'époux.

Mais la justice ne veut pas en entendre parler.

Le juge Martin Castonguay de la Cour supérieure vient de confirmer ce principe de nouveau.

Ainsi, écrit-il dans son jugement:

« Un des motifs invoqués par la requérante est son désir de former une cellule familiale forte avec ses filles ainsi que son conjoint. Elle s'exprime de la façon suivante dans sa requête: depuis la naissance de ses filles, la demanderesse a découvert un besoin de se redonner une identité familiale forte. Ce désir, quoique légitime, n'est pas son seul apanage. En effet, en raison de l'application de l'article 393 du Code civil du Québec, dans nombre de familles québécoises, les enfants portent uniquement le nom de leur père. Il n'y a aucun motif religieux ou identitaire à posséder le même nom de famille que ses enfants, il s'agit d'une préférence. Lassken aurait pu, à leur naissance, leur donner son nom, ce qu'elle n'a pas fait. »

Désolée, mais moi en tant que femme "éduquée", je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille.

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''Crédit photo:'' Anthony Rancourt

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39 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Nom de l'époux
    Et pourquoi votre époux ne prendrait pas le vôtre??

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 15 ans
      Re : Nom de l'époux
      > Et pourquoi votre époux ne prendrait pas le vôtre??

      Parce que lui aussi n'a pas le droit!!!! Me Salehabadi est plutôt claire à cet égard

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 15 ans
      Re : Re : Nom de l'époux
      > > Et pourquoi votre époux ne prendrait pas le vôtre??
      >
      > Parce que lui aussi n'a pas le droit!!!! Me Salehabadi est plutôt claire à cet égard

      T'as rien compris. Je sais ce que le droit dit. Ça n'a rien à faire avec ça. On parle de principes ici. Amélia elle-même dit: "je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille." Pourquoi que ce serait juste à la femme de changer de nom pour l'unité familiale? Le mari pourrait aussi prendre le nom de son épouse.

      Capiche? Ou tu as besoin d'un dessin?

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    En tant que femme éduquée....
    "Désolée, mais moi en tant que femme éduquée, je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille."

    Doit-on comprendre que les femmes non éduquées se situent sur un pallier différent lorsqu'il s'agit de réclamer leurs droits?

    L'emploi du terme "femme éduquée" est définitivement, dans ce cas-ci, maladroitement utilisé Mme Salehabadi. Le simple terme "femme" aurait été suffisant, et l'emploi d'"éduquée" était inutile, car il est non seulement péjoratif, mais également terriblement subjectif. Un diplôme est une marque sociale, et non une indication ultime de l'intelligence d'une personne.

    • Amélia Salehabadi
      Amélia Salehabadi
      il y a 15 ans
      Réponse d'Amélia
      > "Désolée, mais moi en tant que femme éduquée, je réclame le droit d'avoir le choix de prendre mon nom ou de mon époux pour l'unité de la famille."
      >_______________

      Par Amélia

      Vous avez raison, l'utilisation du terme 'éduquée ' est certes maladroite.

      J'y ai pensé longtemps avant que de le mettre.

      C'était en réaction au 'lobbyisme ' de certaines femmes 'éduquées ' et qui se proclamaient du mouvement féministe du Québecet qui étaient à l'origine de cette règle droit qui empêche les époux de prendre le nom l'un de l'autre.

      Elles avaient mené leur combat au nom ds femmes 'non éduquées ' et sous l'emprise de leur mari.

      Ce qui moi me rend furieuse.
      Je pense exactement ce que vous semblez penser du mot 'éduquée' dans ce contexte.

      L'emploi du mot 'éduquée ' se voulait ironique donc.
      Ainsi vous avez raison. Mille fois raisons.
      Merci de votre commentaire
      AS

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Ce qui moi me rend furieuse. ?!
    "Ce qui moi me rend furieuse. "

    Je sens que Me ne va pas laisser passer cette phrase sous silence

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Question aux femmes éduquées
    En renonçant à votre nom pour prendre celui de votre mari, n’écarteriez-vous pas en quelque sorte votre famille (i.e. celle qui vous a mise au monde et "éduquée")?

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    coquille
    « Cour supérieure » et non « Cour Supérieure ».

  6. Bruno B.
    Bruno B.
    il y a 15 ans
    Bruno B.
    LUV xxx

    Brunonichou B.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Re : Question aux femmes éduquées
    > En renonçant à votre nom pour prendre celui de votre mari, n’écarteriez-vous pas en quelque sorte votre famille (i.e. celle qui vous a mise au monde et "éduquée")?

    qui a dit qu'elle voulait prendre le nom de son mari (si elle en un a)? Elle dit qu'elle veut avoir le CHOIX.

    Puis je ne comprends, vous dites de renoncer au nom de celle qui l'a mise en monde? Mais qui vous dit qu'elle a le nom de son père?

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 15 ans
    Sondage/Pétition
    Je suis d'accord avec la demanderesse au nom des femmes éduquées ou non, que chaque famille aurait le droit de porter le même nom ou non. Liberté pour tous! Au Québec, quand on avance, on dirait qu'on recule, non?
    P.S. Il me semble qu'il y a mieux à faire que de corriger les fautes dans les commentaires. Commentez sur le fond, c'est l'essentiel.

  9. Cynik
    Cynik
    Je me rattache sans la moindre réserve aux propos de Me Salehabadi!

    Encore là, relent d'une Révolution Tranquille qui est allée beaucoup trop loin, on assiste encore ( encore et toujours ) aux effets des groupes de pressions et des lobby féministes anti-masculins qui « montent aux barricades pour défendre le droit de ses pauvres et éternelles victimes que sont les femmes ». Le même genre de personne qui, année après année, hurle sur la place publique en pointant du doigt la tragédie de la Polytechnique comme si elle se produisait tous les jours.

    Traditionnellement, comme Me Salehabadi le fait si bien remarquer, ces mouvements se targuent d’un semblant de légitimité en prétendant « agir au nom des femmes », parce que « c’est bien connu, les femmes sont constamment et toujours tellement maltraitées et rabaissées par les hommes, qu’il leur est impossible d’accéder à l’éducation, de comprendre qu’elles ont des droits et encore moins de les faire valoir – les pauvresses sont esclaves d’une phallocratie omniprésente et tyrannique, sans s’en rendre compte ».

    ( Je note au passage à quel point cet argumentaire me fait rire, parce que justement une des choses que ces lobby reproche aux hommes, c’est une attitude paternaliste et le fait de dire « je sais ce qui est bien pour toi », alors que c’est exactement ce qu’elles font – but I digress )

    D’où la distinction : Me Salehabadi ne vient pas dire que les femmes éduquées ont plus ou moins de droits que les femmes ne l’étant pas : c’est bien pour dénoncer la situation HALLUCINANTE ( que ces lobby ne peuvent même pas semble-t-il CONCEVOIR ) où une femme, éduquée, intelligente et fort bien de sa personne puisse ne pas être en accord avec eux!!!! Horreur! Crime contre l’humanité pour de tels groupes de pression – et pour toutes les mesures adoptées en fonctions de leurs revendications ( dont la philosophie, à la limite, tire sur celle du communisme totalitaire - encore là on pourrait faire une pluralité de parallèles, mais passons ) : l’entièreté de leur philosophie repose sur le fait que si les femmes sont éduquées, elles sont obligatoirement d’accord avec leur position, et que si elles ne sont pas d’accord, alors c’est qu’elles sont brainwashées par les méprisables hommes.

    Non seulement ça ne pourrait pas être plus dans le champ, mais en plus c’est vraiment insultant pour les femmes, je trouve!

    Toute cette interdiction de prendre le nom de son conjoint part de la prémisse philosophique suivante

    « Par le mariage, l’homme asservit la femme et il lui vole tout : son patrimoine, sa liberté, sa carrière, son corps, sa vie et même son nom – MAIS PLUS JAMAIS!!! LIBERTÉÉÉÉ!!! » ( imaginez cette dernière phrase empreinte du genre « Mel Gibson dans BraveHeart » )

    Ceci étant, encore là, le législateur s’est ( encore!!!!! ) écroulé devant les groupes de pression minoritaires et a modifié notre droit en prenant pour acquis que le fait de changer de nom au mariage était une immondice à laquelle jamais une femme ne voudrait consentir, imposée par les hommes.

    Cependant, sans se prononcer sur le Québec des années 1950, il demeure que, aujourd’hui, en 2010, l’égalité homme femme, elle est incontestablement là ( et encore, souvent, il y a même un lourd déséquilibre en faveur des dames ).

    Les revendications des groupes de pressions féministes ( et les mesures qui ont été adoptées en réponses à ces revendications et qui perdurent encore dans notre droit actuellement ) sont, du moins en bonne partie, désuètes et non-pertinentes au bon fonctionnement de la société actuelle.

    Si c’est sur une base volontaire, pourquoi un époux n’aurait-il pas le droit de changer de nom pour prendre celui de sa moitié au moment du mariage ( et ce, d’un sens ou de l’autre – et pour les hétéros comme pour les homos ) ? C’est le cas dans une panoplie d’autres juridictions… et pourtant, c’est drôle, mais je ne vois pas de chaînes aux pieds des américaines, par exemple.

    Maaaaaaaiiiiisssss encore une fois, notre bon législateur que nous aimons tous tant, « sait ce qui est bien pour nous » et il nous empêche d’utiliser cette chose « socialement dangereuse et néfaste » que sont le libre arbitre et la liberté de consentement entre adultes éclairés.

    Merci législateur! Merci d’être encore et toujours notre berger! (……. Vous avez remarqué que, le berger, ses moutons, il les tond, il les tue et il les mange ? Ça fait réfléchir à la métaphore… )

    S’il y a quelque chose – élément plus fondamental encore – je trouve extrêmement noble le fait de vouloir donner un nom unique à une famille, où chacun des membres partage la même appartenance. C’est peut-être « pas grand chose » pour certains, mais ça contribue au renforcement de la cellule familiale – et c’est quelque chose, c’est triste à dire, qui devrait être de première importance… mais qui semble moins compter qu’une paire de chaussettes sales à l’heure actuelle.

    Et pour ce qui est de « écarter sa propre famille »en changeant de nom - je ne vois absolument pas en quoi cela ferait un tel écartement. En quoi est-ce qu’une famille devrait considérer qu’un enfant est « plus » ou « moins » des leurs : parce qu’il change de nom ? parce qu’il fonde sa propre famille à lui ?! Au contraire, ce n’est pas de l’ignorance de ses racines, c’est simplement un nouveau départ dans un cycle qui se perpétue. La « cassure », s’il y en a une, ne réside pas dans le changement de nom – mais bien dans le fait de fonder une nouvelle famille, distincte de celle dont on est issu : le fait de changer de nom pour vouloir devenir le noyau de sa nouvelle famille plutôt que de rester une simple composante de l’ancienne n’est pas une chose répréhensible en soi : au contraire.

    Vivre heureux en couple avec la même personne jusqu’à la fin de ses jours et fonder une famille unie dans l’affection devrait être un objectif de vie essentiel ( je sais, c’est naïf de penser ça aujourd’hui… mais rien ni personne ne pourra me faire changer d’avis ) – et dans l’optique où la poursuite de cet objectif se fait sur une base de gré à gré entre deux adultes égaux et consentants… le législateur échoue ici encore à son mandat d’assurer le bien-être collectif en privant ainsi les conjoints de cette mesure de rapprochement et d’unité…. …. …. ça, et les centaines d’autres mesures anti-familiales qui poussent à tout faire éclater le plus vite possible…

    Mais suis-je bête… le législateur « sait ce qui est bon pour nous ». Ouf! Heureusement! Merci législateur, je savais pas que j’étais un salaud : merci de nous expliquer que ce que les hommes appellent de l’ « amour », en réalité c’est impossible – et c’est impossible qu’ils le ressentent -, parce que c’est uniquement de la manipulation intéressée!

    Cyniquement vôtre

  10. Me
    Me
    >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.

    Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.

    Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 15 ans
      Re : Me
      Qu'est-ce que cette gentille Amélia a bien pu vous faire pour que vous arboriez tant de sentiments négatifs à son égard? Ceci dépasse largement un désaccord sur des points de droit ou même une perception d'incompétence que vous avez à son égard.

      Vos reproches envers elle sont un cran en dessous de ceux de Fillion envers Chiasson. Or, nous connaissons tous les raisons intrinsèques qui ont motivés les propos de Fillion.

      > >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.
      >
      > Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.
      >
      > Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 15 ans
      Re : Me
      Me

      Vous avez un 5@7 au 737 qui débute bientôt. Il y a beaucoup de jeunes gens qui pourraient bénéficier de vos conseils prodigieux.

      > >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.
      >
      > Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.
      >
      > Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 15 ans
      Re : Me
      Avez vous consulté vos associés?

      > >>>>> En fait, elle n'en a pas le droit.
      >
      > Ce qui est absolument faux. La femme peut décider de changer de nom, ce droit étant ouvert à tout le monde. Elle n'a qu'à suivre la procédure habituelle et ne pas dire que c'est dans ce but. On va le lui accorder si elle remplit les critères et si le nouveau nom est coincidemment celui de son mari, le DEC s'en fout.
      >
      > Amélia, je vous ai déjà dit de ne plus aborder du droit ici. Ce n'est pas votre domaine.

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