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Seul contre le système...électoral
Agnès Wojciechowicz
2011-02-09 11:15:00
Un ténor du Barreau se bat contre le mode de scrutin uninominal en vigueur au Québec et dans l'ensemble du pays. De qui s'agit-il ?
C'est Julius Grey qui a plaidé hier devant la Cour d'appel du Québec pour l'invalidation du mode de scrutin uninominal à un tour.
L'avocat déclare poursuivre son combat pour un système électoral plus démocratique et plus représentatif des choix de la population.
Au nom de l’Association pour la revendication de droits démocratiques, il a déclaré devant la cour, que le mode de scrutin créait « des distorsions sur le plan de la représentativité ».
« Élection après élection, le gouvernement est élu même s’il obtient un trop faible nombre de votes. Cela prouve qu’il y a quelque chose de terriblement mauvais dans notre système électoral », a-t-il expliqué aux trois magistrats qui siégeaient.
Il a ajouté qu'un nombre important d’électeurs votaient pour des partis plus petits qui, en fin de compte, n'étaient pratiquement pas représentés en Chambre.
De son côté, le représentant du procureur général du Québec Éric Dufour a affirmé que « les effets pervers ne sont pas nécessairement causés par notre mode de scrutin ».
Si aucune décision précise n'a été rendue, un des juges a rappelé au cours des plaidoiries matinales, qu’aucun système électoral n’était parfait.
L'avocat déclare poursuivre son combat pour un système électoral plus démocratique et plus représentatif des choix de la population.
Au nom de l’Association pour la revendication de droits démocratiques, il a déclaré devant la cour, que le mode de scrutin créait « des distorsions sur le plan de la représentativité ».
« Élection après élection, le gouvernement est élu même s’il obtient un trop faible nombre de votes. Cela prouve qu’il y a quelque chose de terriblement mauvais dans notre système électoral », a-t-il expliqué aux trois magistrats qui siégeaient.
Il a ajouté qu'un nombre important d’électeurs votaient pour des partis plus petits qui, en fin de compte, n'étaient pratiquement pas représentés en Chambre.
De son côté, le représentant du procureur général du Québec Éric Dufour a affirmé que « les effets pervers ne sont pas nécessairement causés par notre mode de scrutin ».
Si aucune décision précise n'a été rendue, un des juges a rappelé au cours des plaidoiries matinales, qu’aucun système électoral n’était parfait.
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