Sondage sur la Commission Charbonneau : deux Québécois sur trois insatisfaits

Agence Qmi
2011-10-21 08:00:00
Au Québec, 72 % des francophones sont insatisfaits de la commission d’enquête aux pouvoirs limités annoncée mercredi. Chez les anglophones et les allophones, les avis sont moins tranchés : 38 % sont satisfaits de la commission d’enquête telle qu’elle est proposée; 46 % ne le sont pas.
Juge Charbonneau : un atout
Lorsqu’on décortique les différents éléments de la commission, la population québécoise ne se montre pas beaucoup plus tendre.
La durée du mandat de la commissaire, fixée à deux ans, déplait à 52 % des Québécois. Du reste, ils ne sont pas d’accord avec le fait que la commission n’offre pas l’immunité aux témoins (à 56 %) et que l’ensemble des travaux de la commission ne sera pas rendu public (à 75 %).
Enfin, la population du Québec rejette massivement le fait que le rapport de la commission ne pourra contenir ni blâme ni accusation et qu’on ne puisse pas obliger de témoins à comparaître. Ils sont 86 % à avoir manifesté leur désaccord.
La nomination de la juge France Charbonneau à tête de cette commission est le seul élément qui suscite l’approbation : 60 % des Québécois jugent qu’il s’agit d’une bonne décision.
Le sondage a été mené en ligne le 20 octobre auprès de 766 personnes en provenance de partout au Québec. La marge d’erreur est de 3,5 %, 19 fois sur 20.
DSG
il y a 13 ansEven in the face of corruption Anglophones need to go against the grain and disagree with the French majority. Then they wonder why there is so much animosity towards them.
Anonyme
il y a 13 ans>Even in the face of corruption Anglophones need to go against the grain and disagree with the French majority
Je crois que la positions des anglos/allos s'explique moins par un désir de confrontation que par leur intérêt pour les questions de politiques québécoise.
Comparez les téléjournaux de CBC et CTV avec ceux des chaines francophones, et vous verrez que du côté anglo, on parle beaucoup plus rarement d'éducation, de gaz de schiste, d'administration publique, de santé, de logements sociaux, ..., et beaucoup plus de politique fédérale et internationale.