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Tania Pontbriand affirme qu'elle était inconfortable lors de l'interrogatoire

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Agence Qmi

2012-11-29 07:25:00

Pour la première fois depuis le début de son procès il y a plus de 15 mois, Tania Pontbriand, accusé d’agression sexuelle sur un mineur, a pris la parole en cour à Saint-Jérôme mercredi.
L’ex-enseignante, qui aurait eu une liaison amoureuse pendant quatre ans avec l’un de ses élèves, a donné sa version du déroulement de son interrogatoire policier du 3 mai 2007. Un entretien qui a duré près de sept heures.

«Tania Pontbriand a donné hier sa version du déroulement de son interrogatoire policier du 3 mai 2007
«Tania Pontbriand a donné hier sa version du déroulement de son interrogatoire policier du 3 mai 2007
C’est la défense qui a choisi de faire entendre Mme Pontbriand, accusée d’avoir agressé sexuellement un mineur alors qu’elle était en position d’autorité vis-à-vis de lui, entre 2002 et 2004.

L’accusée a donc témoigné lors d’un voir-dire, afin que le juge tranche quant à l’admissibilité en preuve des paroles qu’elle aurait dites à la sortie de la salle d’interrogatoire.

Enceinte

Lors de son témoignage, qui passait du français à l’anglais, la femme de 42 ans a nié les propos qu’ont tenus, en cour la veille, les enquêteurs Luc Larocque et Roger Monette. Ces derniers avaient raconté que, une fois l’interrogatoire terminé et les caméras éteintes, Mme Pontbriand semblait plus détendue, évoquant même la possibilité qu’ils aillent prendre une bière tous ensemble.

«Je n’ai jamais parlé d’aller prendre un verre. D’abord, je n’étais pas en condition de le faire, j’étais enceinte. Et en plus, je ne suis pas une personne qui boit de l’alcool», a-t-elle dit, sèchement.

L’ancienne enseignante se souvient qu’elle se sentait «inconfortable» et qu’elle avait demandé à plusieurs reprises de partir.

«J’étais distraite parce que je pensais à mon enfant de six mois qui était à la maison, j’avais des problèmes de poitrine, je devais allaiter et mon chandail était tout mouillé», a-t-elle mentionné.

Admettre ses erreurs

Selon elle, après l’interrogatoire, les enquêteurs l’ont encouragée à leur parler et à «dire la vérité». En réponse à Roger Monette, qui lui aurait lancé qu’il faut admettre nos erreurs, elle aurait ¬répliqué qu’elle «a fait des erreurs dans la vie, mais qu’elle n’était pas là pour confesser celles que vous voulez que je confesse».

Questionnée par le procureur de la Couronne, Me Caroline Lafleur, à plusieurs reprises en contre-interrogatoire sur la signification de ces paroles, Mme Pontbriand a haussé le ton et parlait très vite.

«Je devais rentrer à la maison. J’avais un besoin physique de rentrer chez nous», a-t-elle lancé.
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