Un avocat heureux du jugement

La Presse Canadienne
2011-03-02 07:00:00
Lorsque ceux-ci l'ont approché afin de lui demander de déposer de l'argent dans son compte bancaire électoral pour le retirer peu après, il a refusé.
Élections Canada a plaidé, mardi, que cette stratégie permettait à l'exécutif national conservateur de dépasser de plus d'un million de dollars sa limite de dépenses.
Elle permettait également à des candidats de réclamer des remboursements sur des dépenses jamais effectuées.
Contrairement à Me Marler, 66 autres candidats conservateurs ont acquiescé à cette requête.
"J'ai toujours eu l'impression que la stratégie "in and out" était irrégulière et illégale", a déclaré David Marler, en entrevue.
"C'est gratifiant de voir que la Cour (d'appel) fédérale en vient à la même conclusion, qui m'a toujours semblé évidente. Je crois qu'elle fait la bonne chose en poursuivant les contrevenants présumés", a-t-il ajouté.
La question entourant la légitimité du système "in and out" s'est soldée par une longue bataille juridique entre Élections Canada et le Parti conservateur.
À la fin de la semaine dernière, des accusations de dépenses illégales de l'ordre de 1,3 million $ ont été déposées contre la formation politique et quatre de ses plus importants organisateurs, dont les sénateurs fédéraux Doug Finley et Irving Gerstein.
Élections Canada a plaidé que la stratégie permettait à l'exécutif national conservateur de dépasser de plus d'un million de dollars sa limite de dépenses, en plus de permettre à des candidats de réclamer des remboursements sur des dépenses jamais effectuées.
David Marler a écrit un livre sur son expérience à titre de candidat conservateur. Dans ce court ouvrage, il aborde notamment la stratégie du "in and out".