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La contre-attaque du Barreau dans les médias

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Céline Gobert

2015-07-24 13:15:00

Du Devoir à Radio Canada, le Barreau est sorti de son mutisme prenant position sur l’affaire Khuong dans les médias écrits et télévisuels. Qu’a-t-il à dire ?
Me Louis-François Asselin
Me Louis-François Asselin
« C’est complètement faux, complètement non fondé légalement, je suis là comme remplaçant et je peux vous dire que cela occupe mon temps pendant la période estivale ! » a conclu Me Louis-François Asselin, ce jeudi, lors d’une entrevue de quelques minutes accordée à la télé de Radio Canada, affirmant que les informations se trouvant dans la procédure de Me Lu Chan Khuong quant au fait qu’il deviendrait bâtonnier jusqu’en 2017 en cas de départ de Me Khuong était fausses.

Il a qualifié l’affaire Khuong de « tempête médiatique « contrôlée par Me Khuong » qui « jour après jour s’assure de parler d’autres sujets que le véritable sujet : que s’est-il passé lors de cet événement là ? Est-ce qu’il va à l’encontre de sa fonction de bâtonnière ? » Selon lui, « Mme la bâtonnière et son équipe de communication créent, depuis maintenant trois semaines, une diversion sur les « véritables enjeux, soit ce que Me Khuong a déclaré au C.A. et à La Presse le 30 juin au soir. « Un article qui a fait, on le sait, la manchette le 1er juillet », dit-il.

À la question de la journaliste « Que répondez-vous aux accusations de la bâtonnière ? », Me Asselin a répliqué : « Totalement faux ! La base de ces faits là, la base de cette situation est toute autre », avant d’ajouter que le C.A. avait décidé d’agir avec « célérité » et de suspendre « avec solde, et avec avantages sociaux » la bâtonnière durant un processus qui mènera à une recommandation du comité.

Plus loin, il précise : « notre institution n’est pas une commission d’enquête, ni une police ».

Ce n’est pas la première fois que le Barreau prend la parole publiquement dans cette affaire.

Première sortie dans Le Devoir

En effet, c’est le 14 juillet dans Le Devoir que Me Louis-François Asselin, VP du conseil d’administration du Barreau du Québec a fait sa première sortie en réponse à l’éditorial du journaliste Antoine Robitaille, qui avait demandé de nouvelles élections, déclarant que le comité ad hoc formé par le CA était « risible » et n’avait « d’indépendant que le nom ».

Le C.A. déclare alors avoir cru « nécessaire » de répondre à « certaines de ces affirmations et de rectifier les faits », a indiqué Me Asselin dans Le Bref, envoyé par courriel à tous les membres du Barreau.

C’est encore Le Devoir qu’a choisi Me Asselin pour s’exprimer mercredi au sujet du groupe de juristes ayant recueilli en 48 heures plus de 100 signatures pour forcer la tenue d'une assemblée générale extraordinaire: « les avocats ne pourront pas obtenir la destitution du conseil d’administration réclamée par certains », a-t-il déclaré au journaliste.

Selon lui, « l’assemblée générale a le pouvoir d’approuver les vérificateurs et de se prononcer sur le montant de la cotisation annuelle, ils n’ont aucun autre pouvoir. Ils peuvent faire des recommandations ».

Toujours au Devoir, il a affirmé que « la seule question qui pose problème », est la « conduite » de Me Khuong, qui aurait selon lui livré « une pure fiction ».

Est-ce que Me Khuong pourra à nouveau collaborer avec les autres membres du CA ?, demande le journaliste. « C’est difficile » de l’envisager, a confié Me Asselin.

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77 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    ridiculous
    enough already; this is pathetic.

    shut this down. go to elections and change the communication play.

    btw. the fact that you are losing your summer over this farce is irrelevant and, quite frankly, incredibly unprofessional. You, and the board, should not have responded to such ridiculous allegations. Your communication strategy is horrible; the board ought to have shown better judgment as to how they play this with the public.

    • Themis
      Themis
      il y a 10 ans
      Obligations morales du CA démissions
      La mission première du Barreau, de son CA, est la protection du public. Actuellement le CA et la Dégère ne font que protéger leurs carrières. Ils doivent démissionner. L'Office des professions DOIT se saisir de cette supercherie.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Protéger leurs carrières
      Les membres du CA ont des carrières qui vont bien au-delà de leur membership sur le CA. Allez donc lire leurs CVs.

      Ils ont pris une décision, je présume de bonne foi, ils vivent avec. Tant mieux!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Bravo !
      Vous avez bien raison ! Me Khuong ne protège manifestement pas sa carrière, elle ! Ne nous fions pas au sondage. Le public n'en a sûrement rien à cirer que la bâtonnière ait caché le fait d'avoir bénéficier du programme de déjudiciarisation pour éviter une accusation de vol à l'étalage. D'ailleurs, avec la déjudiciarisation, le public ne devait pas l'apprendre, donc, maintenant qu'il le sait, qu'il fasse comme s'il ne le savait pas et il se sentira en sécurité, bien protégé. Mieux, les avocats devraient faire comme s'ils ne savaient pas que le public sait. Ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal n'est-ce pas ? De toute façon, le public n'a pas de jugement; pour lui, les avocats ne sont-ils pas déjà tous des voleurs ?

    • Rodrigue
      Rodrigue
      il y a 10 ans
      M
      "Je présume de leur bonne foi"
      Que diriez vous plutôt de prendre un recul et de réfléchir sur l'ensemble des conduites du c.a.

  2. mgab
    Les faits?
    Revenons-en aux "vraies affaires" de Me Asselin, soit les faits tels que décrits dans l'article de La Presse le 1er juillet dernier.

    Il est dit que Me Khuong a été interpellée dans un commerce suite à un présumé vol à l'étalage. Me Khuong prétend qu'elle n'était pas moralement coupable et offre une défense susceptible à première vue de soulever un doute raisonnable quant à l'intention de prendre possession d'un bien qu'elle saurait ne pas lui appartenir.

    Après avoir évalué que la preuve était suffisante pour raisonnablement être convaincu de pouvoir obtenir une déclaration de culpabilité à l'endroit de Me Khuong, le DPCP lui a offert de déjudiciriser son dossier. Sans reconnaître sa culpabilité, Me Khuong a renoncé à son droit de subir un procès et d'être éventuellement acquittée.

    Outre ces faits, on lui reproche d'avoir prétendu que refuser la déjudiciarisation de son dossier eut été "une perte de temps", ce que tout avocat criminaliste conseillant son client concéderait et affirmerait sans hésiter.

    Si le C.A. n'est pas content, qu'il soumette une plainte au syndic, qui statuera sur la validité d'une plainte au comité de discipline. Entre-temps, Me Khuong demeure membre de l'ordre et apte à exercer ses fonctions électives.
    ''
    Selon lui, « Mme la bâtonnière et son équipe de communication créent, depuis maintenant trois semaines, une diversion sur les « véritables enjeux(...)''

    La communication publique, en plus de ses procédures judiciaires, demeurent ses dernières armes contre ce que j'ose qualifier de coup d'État.

  3. La farce se poursuit
    La farce se poursuit
    il y a 10 ans
    VP du Jeune Barreau?
    Selon lui (Louis-François Asselin), " l’assemblée générale a le pouvoir d’approuver les vérificateurs et de se prononcer sur le montant de la cotisation annuelle, ils n’ont aucun autre pouvoir."

    Il confond manifestement AGA et AGE... Mais d'où sortent ces hurluberlus sur le CA du Barreau?

  4. GLS
    Sérieusement
    Après ''Un texto entre amis'', toute communication entre Me Khuong et Me Asselin perd désormais toute crédibilité. Haha

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Les faits ?
    Suite à son arrestation, Me Khuong pouvait faire ce qu'elle voulait dans la mesure où elle était seule concernée. Mais à partir du moment où elle sollicitait une charge publique de cette importance, elle devait dénoncer la situation avant de se présenter en élection. La déjudiciarisation n'est pas une condamnation...ni un acquittement. On ne peut aspirer à occuper un poste de cette nature et de cette importance sans faire preuve d'une totale transparence et sans donner l'apparence d'une totale probité. Pour l'institution, elle devait révéler la situation. Mieux, si tant est qu'il est vrai qu'elle n'avait rien à se reprocher, et qu'elle tenait absolument à occuper le poste de bâtonnière, elle aurait dû décliner l'offre de déjudiciarisation et aller à procès, quitte, dans l'éventualit.é d,un acquittement à se présenter aux prochaines élections seulement. A-t-elle fait passer sa personne et ses ambitions personnelles avant l'intérêt de l'institution? Est-ce ce qu'elle continue de faire? Voilà les questions.

    Le CA prétend qu'il y a eu infraction au Code de déontologie des membres du CA et des comités du Barreau auquel Me Khuong a adhéré. Ce n'est pas le syndic qui a autorité mais le comité ad hoc. Elle pourra y plaider votre théorie du coup d'état. Peut-être ses adversaires l'ont-elle attirée chez Simons ?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Et le droit?
      "On ne peut aspirer à occuper un poste de cette nature et de cette importance sans faire preuve d'une totale transparence et sans donner l'apparence d'une totale probité"

      L'art de mettre la charrue devant les bœufs... Me Khuong ne présentait aucun problème de probité ni d'apparence quelconque de manque de transparence jusqu'à ce qu'une fuite illégale (et immorale, et pernicieuse compte tenu du timing) vienne compromettre la raison pour laquelle elle a sans doute choisi la déjudiciarisation plutôt que la défense, c'est-à-dire la confidentialité du registre.

    • mgab
      Ce qu'en dirait le juge Cory
      Elle n'a pas été acquitté, certes, ce qui ne lui fait pas perdre le bénéfice de sa présomption d'innocence.

      Tenez, je vous cite le juge Cory dans Lifchus c. R.

      [... ] (L)a norme de la preuve hors de tout doute raisonnable a une importance vitale puisqu’elle est inextricablement liée au principe fondamental de tous les procès pénaux: la présomption d’innocence. Ces deux concepts sont pour toujours intimement liés l’un à l’autre, comme Roméo et Juliette ou Oberon et Titania, et ils doivent être présentés comme formant un tout. Si la présomption d’innocence est le fil d’or de la justice pénale, alors la preuve hors de tout doute raisonnable en est le fil d’argent, et ces deux fils sont pour toujours entrelacés pour former la trame du droit pénal.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Oui mais...
      Le juge ajouterait: Mais dans l'évaluation des normes de conduite d'une candidate bâtonnière et d'une bâtonnière, nous ne sommes pas en matière pénale.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Et le droit ?
      Son choix de la confidentialité du registre était inapproprié compte tenu de la fonction qu'elle convoitait. Comme citoyenne, sa décision de se retrancher derrière cette confidentialité ne peut lui être reprochée, mais non comme candidate à la fonction de bâtonnière.

      Quant à la fuite illégale, immorale et pernicieuse, que le gouvernement fasse la lumière. Mais l'un n'excuse pas l'autre.

    • hfviuf
      hfviuf
      il y a 10 ans
      Mais encore?
      Parfait. Quelles sont ces "normes de conduites" violées par Me Khuong, alors?

      Pour être éligible, il faut n'être que membre du Barreau du Québec, ce qu'est Me Khuong depuis 20 ans.

      Le Code d'éthique des administrateurs du Barreau ? Nommez-moi la disposition contrevenue ?

    • Rodrigue
      Rodrigue
      il y a 10 ans
      M
      Quelle sornette. Le principe de confidentialité implique que tout doit demeurer confidentiel. C'est pitoyable d'entendre de telles sottises de membres du Barreau.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      À tous les Rodrigue
      Rodrigue, j'ai eu le loisir peu de lire plusieurs de vos commentaires. Je ne partage pas vos opinions mais là n'est pas le problème; après tout, ce sont des gens comme vous qui m'ont permis de gagner ma vie pendant 35 ans. Ce sont les qualificatifs dont vous affublez les opinions des autres qui m'irritent un peu. Il faut avoir une immense confiance en soi pour jouer de la sornette et de la sottise comme vous le faites. Comme vous le conseillez aux membres du CA, pourquoi ne prendriez-vous pas un peu de recul pour réfléchir sur l'ensemble de votre conduite et sur le fait qu'il serait tout de même extraordinaire que 13 membres d'un même CA, avec des feuilles de route souvent bien garnies, d'horizons fort différents les uns les autres et souvent ne se connaissant pas vraiment, auraient tous sombré en même temps ? Peut-être serez vous ensuite moins moralisateur et agressif ?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Mais encore ?
      Où est-il écrit que pour pouvoir animer à la radio il ne faut pas violenter les femmes ?

    • Ab
      Distinguishing
      À ce que je sache, Me Khuong n'a pas violenté de femmes ni volé. Du moins, rien de tel n'a été prouvé.

      Évidemment, vous faîtes référence à l'affaire Gomeshi. Il s'agit là d'un parallèle douteux qui mériterait qu'on lui applique une dose de __distinguishing__.

      Ah! Que j'aime ces doux retours aux concepts de droit appris à la première session, juste avant l'examen de mi-session.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Ces théories de conspiration...
      Parce que l'on a jamais entendu parler d'essenceries pouvant faire collusion pour manipuler le prix de l'essence...

      Parce que l'on a jamais entendu parler de conseils de ministres patenter certaines décisions en prévision des prochaines élections...

      Parce que l'on a jamais entendu parler d'autres conseils d'administration se ranger unanimement derrière un ou deux chefs de gang qui ont préparé un plan X en vue d'atteindre un objectif Y...

      Parce que les notions de "backdoor deals" et de "blackmail" sont des pures fictions qui n'existent que dans les films.

      Parce que les postes de pouvoir n'attirent pas ce genre de choses.

      Et parce que les agents de changement au système en place sont toujours les bienvenus auprès de l'establishment.

      Non, ces choses n'existent en fait que dans l'imaginaire des théories de conspiration.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Even a broken clock
      Even a broken clock is right twice per day. The examples you cite prove nothing. There have been conspiracies, sure. Usually, there is a reason for such illegal behaviour (personal profit being the main reason). Should we list all the others, the ones that are wrong? We would be here for a long time!

      An intelligent, factual answer to the simple questions in the initial email would have been much more efficient in supporting your point of view.

      Yeah, good faith is to be presumed, it's the right thing to do and it's in the CCQ. There is nothing in this file YET to impugn this presumption in relation to the decision to suspend.

      So, how do these people know one another? Why would they be in on a conspiracy?. How did they get the 4 non-lawyer members to go with it?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Once upon a time, in a world full of wonders...
      "There is nothing in this file YET to impugn this presumption in relation to the decision to suspend."

      There lies your own broken assumption. In your view, the decision to suspend her is based on a good-faithed argument, whereas to an (obvious) majority of members, it is not.

      Given :
      - the chronology of events;
      - the circumstances, which are that a bitter and sour campaign had just ended;
      - the fact that the Board is composed by a majority of supporters of the losing side;
      - the extreme and speedy character of the board's decision when put into balance with the actual reasons given to suspend her;
      - the evidence of blackmail and its timing, no matter who perpetrated it;
      - that the Board has never shown any interest nor condemned the blackmail event despite the fact that a judicial and highly confidential info was made public;
      - that the Board has precipitously changed the composition of the governance committee without even giving notice to the former members;
      - that the Board first thought it was ok to create an ad hoc committee which was composed of persons who were, beyond any doubt, going to vote against Ms. Khuong and that it took them 5 days to realize that there was, perhaps, an issue;
      - and on and on...

      I do believe that the CCQ's good faith presumption can be lifted here, yes indeed.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Meanwhile here on earth
      Sorry, don't agree with you. What the members think is irrelevant to me, I rely on the facts, seemingly the majority are relying on interpretation, an interpretation that is premised on presumed bad faith and illegal activity. Most of what you state is not a fact, it is a conclusion you come to. Among other things:


      -7 members are from the opposing team, however, seven does not make a majority on a board of 15 members (that is a fact). In any case, all the other members of the Board, including 4 from the public, also voted to suspend (not majority, unanimity-- fact).

      -What evidence of blackmail? Here, I honestly don't know what you are referring to (nor is it listed in the RII)

      - Breach of confidentiality: the CA has mentioned that they have taken it up with the minister. However I think it is funny that all those who claim that the CA did not have jurisdiction are tripping over themselves to demand that the CA do something on the breach of confidentiality ... for which it clearly has no jurisdiction (another fact)... Put another way, they are concerning themselves what what they claim, right or wrong to have jurisdiction.

      The composition of the governance committee was changed as a result of the election, the website had not been updated.

      See the "beyond any doubt going to vote against" is the problem. You do not know this, you are presuming based on a conspiracy theory that does not hold water to me. What was she going to do that was so radical that all these lawyers from different backgrounds, regions and firms with careers and a code of ethic would "go rogue" and breach the law? That does not make sense.

      Maybe they were wrong to act as quickly as they did. Maybe they did not have jurisdiction. Maybe. I'll let the courts determine. I don't believe in the conspiracy that you are feeding.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      PS
      Perhaps blackmail was not the right word for "leaking with an intent to harm". Please read with this in mind.

    • Me Perplexe
      Me Perplexe
      il y a 10 ans
      Excellente réplique!
      Merci de remettre les pendules à l'heure.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Agree to disagree
      I believe you are fighting over technicales without really addressing the core of the issue but anyway.

      You may also deny that politics and the Bastarache Commission have nothing to do with the changes in the electoral process after Khuong became VP and the de facto next Batonnier, but then again.

      What cannot be denied by a reasonable person, given the timing, is that the illegal info leak happened with an intent to harm her. Thus, this "evidence", obtained illegally, should not be used by anybody with a decent moral code, especially by people who should uphold the law first and foremost.

      Now, I am also curious of what happened at the Simons. But I am well aware that I should not know about it and that the only reason that I do is because of a low-class journalist who trapped her for a fake interview with an info he obtained illegally from a still unknown person who, without any doubt, intended to harm someone.

      I do not doubt that you believe in good faith in the good faith of the board, if I may say so, but given the undeniable FACTS, on my part, I cannot be as generous as you are.

    • Rodrigue
      Rodrigue
      il y a 10 ans
      M
      In french we say. Nul n'est plus aveugle que celui qui refuse de voir.
      You are the perfect example of this. Hilarious

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Hurluberlus ?
    J'hésiterais à traîter les autres d'hurluberlus à votre place. Le Barreau est une corporation professionnelle. Ce n'est pas un syndicat professionnel ni une association étudiante. L'assemblée du vendredi fin d'après midi à Laval en plein été n'est pas souveraine, Dieu merci.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      24 août = lundi
      Arrêtez avec vos histoires du vendredi, c'est un lundi.

      Et voici ma prédiction, le Barreau va faire ça un jeudi en après-midi en plein centre-ville de Montréal...pour les même raisons que vous soulevez dans le cas de l'"AGA de Laval"

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Errata
      L'assemblée du lundi fin d'après-midi à Laval en plein été n'est pas plus souvereine, Dieu merci.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Anonyme
    Le véritable enjeu n'est plus désormais ce qui s'est passé au Simons, avec Me Khuong et ces jeans... Certes, cet événement aurait pu nuire à l'image publique de la bâtonnière à la date de la parution de l'aticle. Toutefois, il semble maintenant être dépassé par rapport aux préoccupations beaucoup plus importantes pour les juristes, à savoir le bris de la confidentialité du registre et l'(il)légalité des gestes posés par le C.A., qu'on ne peut qualifier d'avoir agi avec célérité, mais plutôt avec empressement. Aujourd'hui, nous avons encore beaucoup de mal à comprendre leur entêtement. Il est risible que le VP parvienne à se convaincre que sa position est partagée par tous les 25 000 membres de l'ordre, juristes de formation...Il est également faux de désigner sa position étant celle du Barreau.

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Walk AND chew gum at the same time!
    I disagree.

    Why do we need to treat only one or some of the issues? Why does it have to be either the events at Simons or the alleged confidentiality breach and allegedly illegal suspension?

    Are these issues mutually exclusive or is everyone that partisan that these issues cannot be all treated either concomitantly or alternatively?

    I am indeed concerned that a member of the Bar who was subject to a confidentiality obligation may have provided info concerning the "déjudiciarisation". If this proves to be the case, I hope the syndic does what needs to be done. That said, I don't see how that would be the Board's job. The aggrieved party has demonstrated that she has the capacity to make the requisite complaint.

    I am also concerned by the fact that the person who represents me could have shoplifted and failed to mention this fact when she had just been elected VP. The explanations given by Me Khuong are not, in my opinion, very credible. If she had paid for other jeans, by mistake, there would have been no theft. Simons would have been paid. Hence, best case scenario, there was a significant difference in price. Why did Simons and the cop believe that there was a theft? And, no, I do not believe that the Bar or its board are bound by the deal Me Khuong struck with the Crown. I do not know what happened and neither does anyone else. So, why the definitive opinions? And why does looking into this issue somehow preclude us from looking into the others? Most people's opinion on this seem to hinge on whether they supported Me Khuong or not and not on any rational analysis.

    The fact is that I am indeed concerned that the Board acted hastily or without authority in suspending the bâtonnière. However, I do not know whether they had this authority or not. I have enough experience not to prejudge the outcome of a case that will be argued by two competent colleagues. I will hold off judgment on that one. It's in the hands of the courts an seems to me that the cheerleaders on both sides should just let the court decide.

    Last I checked, 2 wrongs still don't make a right and I will await the outcome of the court proceedings. All due resoect, your attempt to sweep one issue aside because of the existence of the others is not appropriate.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Principes de confidentialité priment sur une simple histoire anecdotique de jeans non payés
      Vous avez tort. En tant que juriste, vous devez bien savoir que les principes de droit qui ont été bafoués en l'espèce, et ce, par la divulgation d’information confidentielle de façon illégale et immorale, représentent une situation bien plus préoccupante qu'une histoire anecdotique de jeans non payés par inadvertance au Simons, histoire pour laquelle, rappelons-le, la personne concernée a choisi de façon légitime le programme de déjudiciarisation; un programme qui fait partie de notre système de justice et qui mérite que nous en sauvegardions l'intégrité.

      Et si vous refusez de voir cette simple vérité en face, alors vous avez bien du questionnement à faire mon ami(e).

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Confidentiality does not trump theft in disciplinary issues
      Either you do not understand what I wrote or you are pretending not to understand.

      I said: let's look at all these issues at the same time. We have that capacity, especially as they are not in the jurisdiction of the same authority.

      You can argue that one is worse than the other, frankly, that is totally irrelevant. The fact is that one does not diminish or wash away the other.

      When you become a public figure, so does your dirty laundry. If the bâtonnier is such an important figure, then she/he must be beyond reproach.

      The first principle that was possibly "bafoué" is the most fundamental one, even one of the 10 commandments if you believe in that sort of thing: the Criminal Code and its prescription against theft.

      You can try to trivialize with statements such as "histoire anecdotique de jeans non payés par inadvertance", I am not buying it, not yet, not with the info that I have. I want to know what happened, why did Simons, a cop and the Crown believe that they had enough to convict?

      You don't agree? Fine, push on the other issues if you can't or won't push on this one, but why must you try to prevent others from trying to get to the bottom of the other one.

      As far as I know, the Board does not have access to info concerning "déjudiciarisations". Because of this, and the fact that there was write-ups in all the papers, I don't blame them for making the info public. Why do you?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Reply
      With all due respect, there is no legal issue involving the unpaid jeans. It is only a matter of how it affects public opinion. If you find that her involvement in the jeans story makes her unsuited to be your representative, then your vote should reflect upon it... In two years. Or at l'"assemblée extraordinaire, you can voice your concern. You are not the prosecutor on the jeans case, nor the judge.

      However, the confidentiality breach and the lack of authority of the Board are legal issues that should be of concern to all members of the Bar, as we, as a whole, have the duty to protect the integrity of the judicial system.

      You can take your stand as a voter, and form your personal opinion on the jeans story. But as a lawyer, it is much more important to uphold the fundamental principles of law.

      And that is why the issues are separate, one is a personal stand, regardless of your opinion, and one is a professional duty.

      If they are of the same weight for you, then you shoud reconsider your profession.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Pick and chose
      And I am concerned by ALL the issues. Why do you cherry-pick? Why do you want one issue to not only override, but also silence all others? Why do you insist on blaming the board for the initial confidentiality breach (without evidence)?

      Oh, and the arrogance of suggesting to someone to reconsider their profession to reconsider her profession because she disagrees with you. Because she wants to know if her leader, the person who is in charge of protecting the public, did indeed willingly (mens rea) leave a store without paying for merchandise.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Reply
      No association between the confidentiality breach and the board has been alluded to in my comment. There are two distinctive legal issues at hand: the confidentialy breach (whoever is behind it) and the illegal acts of the Board to suspend a duly elected Bâtonnière.

      Regarding your misinterpretation of my other comments, as there is no attempt to "silence" as you call it, I believe I was clear enough in my previous answer.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Reply
      No association between the confidentiality breach and the board has been alluded to in my comment. There are two distinctive legal issues at hand: the confidentialy breach (whoever is behind it) and the illegal acts of the Board to suspend an duly elected Bâtonnière.

      Regarding your misinterpretation of my other comments as there is no attempt to "silence" as you call it, I believe I was clear enough in my previous answer.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      my point
      There are not 2 issues, there are 3. Deny all you want, the Court will soon determine the one that matters the most to me!

  9. JPG
    Re: Anonyme
    Voilà, vous avez exactement raison. C'est précisément pour cette raison qu'il faut toujours réfléchir avant de réagir sous le coup de l'émotion. En terme d'image du Barreau, l'histoire du Simons est anecdotique, comparativement à cet espèce d'entêtement maladif qui semble s'être emparé du C.A. et qui a contaminé certains membres du personnel du Barreau. Jamais les membres du C.A. n'auraient dû prendre cette histoire aussi personnellement.

    Ils auraient dû laisser retomber la poussière, déterminer de quelle manière le journaliste avait obtenu cette information confidentielle, et déterminer si, au regard de toutes les circonstances, et notamment de l'identité de la source de cette divulgation d'information confidentielle, il y avait lieu d'intervenir.

    Il est possible que les membres du Barreau auraient fini par conclure préférable que la bâtonnière démissionne, sauf que maintenant, après avoir agi de manière si intempestive, et surtout en tenant la ligne dure par la suite sans aucune ouverture au dialogue, le C.A. se comporte bizarrement, un peu comme un client à qui l'on conseille de faire marche arrière, mais qui refuse uniquement en raison d'un ego surdimensionné.

    Triste, triste, de lire que Me Asselin perd son temps à donner des entrevues, rédiger des communiqués de presse et préparer sa "défense", au lieu de simplement dire: "Ok, on a agi de bonne foi, on était préoccupé, mais on constate que la communauté juridique semble partagée sur la question. Dans le but d'éviter que ça ne dégénère, on lève la suspension, et on va essayer d'agir raisonnablement pour le bien-être de tout le monde."

    Au contraire, on s'enfonce encore plus, et le voilà qui nous dit que ça va être "difficile" pour lui de travailler avec la bâtonnière si la Cour la réintègre dans ses fonctions, ce qui me semble l'issue la plus probable d'un point de vue juridique. Alors, qu'est-ce que ça veut dire, les membres du C.A. vont démissionner si la bâtonnière obtient son ordonnance de sauvegarde? Ou bien ils vont dépenser l'argent de nos cotisations pour se payer un avocat et entretenir un litige pendant 2 ans...? Il faudrait que quelqu'un qui connaît Me Asselin lui parle sérieusement, parce qu'en ce moment, ce n'est plus la réputation de la bâtonnière qui est en cause (l'histoire de Simons n'est pas claire, c'est sûr, mais en tout état de cause, ce n'est pas la fin du monde, et on aurait pu se donner l'été pour y réfléchir calmement), mais plutôt celle des avocats membres du C.A. Svp, arrêtez, pour le meilleur intérêt de tous vos confrères qui sont gênés par cette confrontation absurde de cour d'école...

    • JC
      JC
      Je seconde !

    • ML
      aussi
      Je seconde aussi!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Problème de valeurs
      L'histoire de Simons n'est pas la fin du monde ? Qu'elle n'ait pas dénoncé ce fait n'est pas la fin du monde ? Qu'elle poursuive son ordre professionnel n'est pas la fin du monde ? Pour une bâtonnière ? Sérieux ?

    • Me Perplexe
      Me Perplexe
      il y a 10 ans
      Non
      Non, le CA n'avait pas tout l'été pour réfléchir à l'incident survenu chez Simons, et non, l'incident des jeans n'est pas qu'un incident mineur.

      Il s'agit bien ici de la bâtonnière, qui a entre autres comme fonction de représenter le Barreau auprès de ses membres, d'agir comme porte-parole du Barreau du Québec et d'exercer un droit de surveillance général sur les affaires du Barreau et sur le Syndic. Cette fonction nécessite un très haut niveau d'intégrité.

      Il ne me semble pas normal que quelqu'un qui ait fait l'objet, en terme de suffisance de la preuve, de l'équivalent d'une accusation d'avoir commis une ''infraction criminelle'', puisse occuper le plus haut poste de l'institution, le Barreau, qui "surveille l'exercice de la profession, fait la promotion de la primauté du droit, valorise la profession et soutient les membres dans l'exercice du droit."

      La procédure de judiciarisation est suffisante en soi pour soulever un doute sur l'opportunité de permettre à Me Khuong d'accéder au poste de bâtonnière. De surcroît, Me Khuong a omis de révéler ces faits alors qu'elle allait accéder au poste de vice-présidente du Barreau et a ensuite nié catégoriquement avoir commis cette infraction criminelle. Vous dites que l'histoire de Simons "n'est pas claire". S'il s'avérait que Me Khuong ait réellement commis cette infraction, il se trouverait qu'elle aurait menti à la fois au public par l'entremise des médias et au avocats qu'elle est censé représenter. Il y a un commencement de preuve très sérieux à l'effet que Me Khuong aurait pu avoir un ''vol''.

      Et même si la bâtonnière était complètement blanchie, sa gestion des évènements depuis l'incident révèle selon moi assez clairement un manque de retenue et de jugement, suffisant pour mettre en doute sa capacité d'occuper de telles fonctions. Sa médiatisation outrancière des évènements, entre autres la diffusion publique de sa mise en demeure et de sa requête (sans parler de leur ton!), n'est certainement pas de nature à favoriser des débats sereins. Parmi tant d'autres exemples, l'emploi peu judicieux des expressions "perdre son temps à la cour" et "cordonniers mal chaussés" pour désigner certains avocats a aussi de quoi faire sourciller. Peut-être ces emplois résultent-t-ils d'autres "distraction malheureuses" de la bâtonnière, mais il me semble que l'on serait en droit de s'attendre à un peu plus de professionnalisme, de jugement et de retenue de la part de quelqu'un dont une des fonctions principales est de préserver la confiance du public envers l'administration de la justice, les avocats et le Barreau.

      Le CA n'a pas peut-être pas agi de manière irréprochable dans cette affaire et il existe peut-être certaines zones grises à éclaircir, mais il faut aussi se rappeler qu'il venait juste d'entrer en fonction et a été placé très rapidement dans une situation difficile. Le CA aurait autant été critiqué s'il n'avait pas agi. Il y a peut-être eu plusieurs maladresses et l'incident a peut-être servi d'autres intérêts, mais reste qu'il s'agit quand-même d'une situation ''factuellement grave'', au terme de laquelle Me Khuong n'a pas été destituée, mais plutôt suspendue, avec traitement.

      Toute cette situation a de quoi gêner, en effet, mais je vous assure qu'elle ne fait pas seulement honte aux fans de Me Khuong. Ceux-ci semblent oublier certains faits qui pourtant,eux, sont bien objectifs et vérifiables...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Je seconde
      Bien résumé, parfaitement d'accord!

  10. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Old man scowling
    I don't kn ow who you are or who you think you are, but frankly calling names like that from the comfort of your anonymity is beneath contempt.

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