En conférence de presse, l’associé directeur, Andrew Grech, a déclaré vouloir tripler sa base de clients. Le cabinet en compte 20 000 présentement.

Il a aussi expliqué que le cabinet est bien préparé pour gérer les conflits d’intérêts potentiels qui pourraient émaner de cette entrée en Bourse. « Nos responsabilités iront d’abord envers la Cour, nos clients et ensuite nos actionnaires. »

Une avocate de Melbourne se demande toutefois si cette entrée en Bourse est une bonne idée.

Slater & Gordon a la réputation de déclencher des recours collectifs contre de grandes entreprises.

« Aujourd’hui, le cabinet se retrouve listé en Bourse à côté de ces grandes corporations qu’il poursuit. »

Elle se demande aussi si la pression des marchés financiers ne posera pas un nouveau problème.

Car il faudra désormais à la fois satisfaire les clients et les actionnaires, dont les intérêts ne convergent pas toujours.

À quand un cabinet canadien listé à la Bourse de Toronto ?