Les experts de MNP

Il fait grandir les entreprises

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Jean-francois Parent

2020-03-03 11:15:00

Il vient de quitter Deloitte pour MNP et se positionne comme le conseiller des entreprises qui veulent grandir. Le connaissez-vous?

Massimo Iamello. Photo : Site Web de MNP
Massimo Iamello. Photo : Site Web de MNP
« Quand tu accompagnes une entreprise depuis longtemps, tu fais partie de la famille. » Massimo Iamello qualifie ainsi les relations qu’il cultive avec les entrepreneurs qu’il accompagne dans leur cheminement.

Il en sait quelque chose : le comptable, qui a passé les 18 dernières années à titre d’associé chez Deloitte, à Montréal, a pour habitude de s’impliquer plusieurs années auprès des entreprises qu’il conseille.

Le nouvel associé du cabinet montréalais de MNP et leader, pour la métropole, du groupe Technologie, médias et télécoms, vient tout juste d’emménager dans les bureaux du cabinet d’experts-conseils lorsqu’il nous reçoit.

Le conseiller

Chez MNP, il entend continuer de développer et de consolider une pratique qu’il cultive depuis près de deux décennies : le conseil aux entrepreneurs. Pour le comptable, il ne s’agit pas que d’aider les entreprises à gérer leur fiscalité. Elles ont aussi besoin qu’on les aide à grandir.

« Beaucoup de gens ne savent pas comment faire croître une compagnie, observe Massimo Iamello. Les idéateurs, les entrepreneurs, se retrouvent souvent embourbés dans les opérations quotidiennes sans vraiment savoir quoi faire... » La gestion des ressources humaines, la tenue de livres, le développement de marché, le service à la clientèle… avoir de l’aide à chacune de ces étapes peut faire la différence.

Il est donc à la recherche de structures où il peut s’impliquer dès les premiers pas. La technologie, les fintechs, les biotechs, les nouveaux médias, Montréal en regorge. « Mais c’est quand une idée est à la recherche de capital de démarrage qu’il est intéressant de s’embarquer. »

Il peut alors les aider à rédiger leur histoire, et en faire partie. Et c’est ce qu’il aime. « Ce sont les histoires de croissance qui m’attire, la possibilité de m’impliquer lorsqu’une entreprise est en démarrage, jusqu’à ce qu’elle décide à faire le saut en bourse, par exemple », poursuit le natif de Dollard-des-Ormeaux, en banlieue ouest de Montréal.

Le « sweet spot »

C’est d’ailleurs ce qui l’a amené chez MNP. Car le cabinet, dit-il, cible un segment de marché considéré comme étant le point idéal, le « sweet spot », dans le milieu : une entreprise dont la valeur est inférieure à 100 millions de dollars. MNP serait également doté d’une meilleure plateforme, qui offrirait de meilleures solutions, soutient Massimo Iamello.

« Idéalement, on voudra intervenir avant qu’une entreprise n’entame sa première ronde de financement », poursuit Massimo Iamello. Ainsi, on peut lui apporter beaucoup de valeur. On s’attarde alors à les aider à convertir leurs bonnes idées en modèle d’affaires cohérent, avec une proposition de valeur qui fera la différence sur le marché.

Et à identifier si ce sont les bonnes personnes qui sont dans l’entreprise. « Il fut une époque où les entrepreneurs technos étaient souvent des jeunes loups, dans un garage de banlieue. Aujourd’hui, on recherche davantage des entrepreneurs qui ont une certaine maturité, qui ont déjà lancé des idées, qui se sont trompés. »

Agir en amont

Que ce soit pour former les entrepreneurs à dénicher du capital de risque ou pour les conseiller sur la commercialisation d’une nouvelle technologie, le diplômé de l’Université Concordia et son équipe tentent donc d’agir en amont des situations qui peuvent coûter cher.

En offrant par exemple des conseils stratégiques sur la fiscalité internationale. « Depuis la décision Wayfair par exemple, ce n’est pas parce qu’on n’a pas de présence aux États-UnIs qu’on n’a pas de compte à rendre au fisc américain », relève Massimo Iamello.

Dans South Dakota v. Wayfair. La Cour suprême américaine a statué, en 2018, que sous certaines conditions, un commerce doit rendre des comptes au fisc d’un État même s’il n’a pas de présence physique dans cet État. Depuis, plusieurs autres juridictions ont emboîté le pas au Dakota du Sud. « Cela touche la vente au détail, les télécommunications, le commerce électronique, les produits numériques, les services et les logiciels », plusieurs secteurs se trouvant dans le portefeuille de Massimo Iamello.

L’entremetteur

Dans l’écosystème montréalais des technologies, en pleine ébullition, la concurrence s’accentue, remarque encore Massimo Iamello. D’où l’importance de la différentiation. À cet égard, la capacité qu’a un conseiller d’affaires à puiser dans un vaste réseau pour y identifier les bonnes personnes, capables d’apporter la meilleure valeur à ses clients, est essentielle.

Il est donc très présent dans tout ce que Montréal compte d’activités de réseautage, ce qui l’aide à prendre la direction du vent, et à identifier qui fait quoi, et comment. Et surtout s’il peut s’impliquer, en mettant son réseau à contribution.

« Il faut parler aux gens de ce qu’on fait, il faut les aider à réfléchir, il faut les amener à tenir compte des angles morts. Mais surtout, il faut livrer la marchandise. »

Et ainsi faire la différence entre une entreprise qui décolle, et une autre qui stagne. Ou s’étiole.
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