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Un avocat en droit social se lance en politique municipale

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Audrey Bonaque

2021-06-02 13:15:00

Valérie Plante et Denis Coderre n’ont qu’à bien se tenir : un avocat se lance à la mairie de Montréal… Retour sur son parcours.

Marc-Antoine Desjardins. Source : Facebook
Marc-Antoine Desjardins. Source : Facebook
Le chef du parti ''Ralliement pour Montréal'' est un avocat de 45 ans qui a posé sa candidature à la mairie de Montréal pour les prochaines élections municipales.

Me Marc-Antoine Desjardins est spécialisé en droit social et droit administratif.

À son compte depuis 2009, il représente les victimes d’accidents de la route et d’accidents de travail dans des dossiers complexes contre la Société d’assurance automobile du Québec et contre la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail.

Son métier l’a toujours motivé à s’engager sur le chemin politique municipal.

« Je défends des gens qui n’ont aucune ressource et cela me parle profondément. Je fais un pont entre ma carrière professionnelle et mon implication municipale. J’ai toujours aimé défendre les gens vulnérables et je m’engage à faire la même chose avec la Ville de Montréal. Je veux être un maire du peuple. Je vais grandement m’inspirer de mon bagage professionnel », explique-t-il.

Membre du Barreau depuis 2006, il a fait des études en histoire et en musique avant d’entreprendre des études en droit à l’Université de Sherbrooke en 2002.

Un politicien déterminé

Toujours intéressé par la politique, il s’est démarqué par sa participation dans différents événements sociaux et des récentes campagnes électorales. Passionné de cyclisme, il s’implique chaque année dans des projets sportifs comme le Cyclovia Camilien-Houde depuis 2016.

« J'ai toujours toujours aimé la même politique. J'ai étudié l’histoire avant de faire du droit. On fait de la politique depuis le début de l’être humain(...) Je trouve que le volet municipal est très noble. C’est une assise administrative qui a l’impact le plus direct sur les citoyens », explique-t-il.

Créé en décembre et depuis janvier dernier, il est chef du nouveau parti ''Ralliement pour Montréal''. Aujourd’hui, il se présente comme candidat à la mairie de Montréal pour les prochaines élections en automne prochain.

Sa campagne repose sur une vision différente, plutôt progressiste et humaniste.

« On est une coalition de personnes progressistes et pragmatiques. On a créé ce parti car on croit qu’il est temps de servir les montréalais en offrant une nouvelle alternative que les vieux partis n’offrent pas. Un Montréal 3.0 loin du top, loin de la polarisation, loin de la chicane et des divisions », déclare l’avocat.

Il n’en est pas à sa première tentative en politique. En effet, il a déjà essayé de se faire élire à titre de conseiller municipal avec l’équipe de Denis Coderre en 2017 et il s'est présenté à la mairie du Plateau-Mont-Royal pour le parti ''Vrai changement pour Montréal'' lors des élections partielles en 2019.

« Je trouve que la politique actuelle n’est pas assez inclusive, peu importe ce qu’on en dit, ce qu’on en pense et surtout pas avec les beaux discours politiques actuels. Et comme je suis pas un politicien de carrière, je me suis entouré de personnes justement qui voient un peu la politique de la même façon, au niveau municipal », explique-t-il.

Il dévoilera prochainement l’ensemble de son équipe qui se compose de personnes issus de différents partis politiques.

Entre deux professions

L’avocat continue à travailler sur ses dossiers. Compétitif et déterminé, il ne compte pas s’arrêter même si sa campagne politique vient de débuter.

« En pause ? Non, j’arrête de dormir c’est tout, dit-il en riant, je travaille et je concilie les deux avec une ferme détermination d'y arriver. Je ne vous cacherai pas que c’est un défi. C’est demandant mais j'ai l'énergie pour le faire. J'ai 45 ans et je me sens en pleine forme, en capacité et pleine possession de mes moyens »

Selon lui, être à son compte donne des avantages comme une flexibilité dans ses horaires. Il peut effectuer, de manière efficace, une heure de travail qui en vaut cinq normalement.

« En tant que travailleur autonome, j’adapte mon emploi du temps en fonction des heures supplémentaires et travaille les fins de semaines. Si je suis élu, on réévaluera la donne à ce moment-là. J'engagerai du monde peut-être pour continuer la pratique du cabinet. J'ai une belle pratique et une belle clientèle que j'adore », précise l’avocat.
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