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Un gynécologue poursuivi!
Agence Qmi
2011-03-29 11:15:00
Une jeune femme de 26 ans a déposé une poursuite de 228 000 $ contre un gynécologue de Granby, accusant le médecin spécialiste d’avoir mal diagnostiqué son cancer du sein.
Selon la poursuite, Noémie Dubé a découvert une masse au niveau de son sein droit et, en août 2008, a consulté le Dr Claude Breton, obstétricien-gynécologue au centre médical Robinson, à Granby.
« Au début, quand je l’ai remarquée, la bosse était grosse comme le bout de mon doigt », a expliqué Mme Dubé.
Lors de la consultation, le médecin a informé sa patiente qu'il s'agissait d'un kyste. Aucun examen, traitement ou suivi n'a été prescrit, selon les allégations de la poursuite.
« J’ai demandé pourquoi no ne faisait pas de test, et on m’a répondu que c’était parce que j’étais trop jeune. »
Six mois plus tard, la patiente a de nouveau consulté le Dr Breton pour l'informer que la masse sur son sein avait grossi. Le médecin a alors suggéré à Mme Dubé de se masser le sein sous l'eau chaude, rapporte TVA Nouvelles.
« Le traitement qu’on m’a recommandé, c’était de masser la bosse cinq minutes par jour, sous la douche […], si j’avais eu 40 ans, jamais on ne m’aurait retournée à la maison », se désole-t-elle.
De plus en plus inquiète, quelques semaines plus tard, Mme Dubé a décidé de consulter un omnipraticien qui a noté une masse d'environ trois à quatre centimètres. Il lui a tout de suite prescrit une échographie. Après l'examen, la patiente a subi une biopsie.
Près d'un an après sa première consultation avec le Dr Breton, un spécialiste a diagnostiqué un cancer du sein droit. Noémie Dubé a dû subir une chirurgie ainsi que des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie.
L'avocat Jean-Pierre Ménard allègue dans la poursuite judiciaire que le délai indu dans le diagnostic a engendré un retard dans les traitements. Sa cliente aurait, selon l'avocat spécialisé dans les causes médicales, subi inutilement des interventions qui auraient pu être évitées.
« Si on m’avait prise au sérieux dès le départ, je n’aurais probablement pas eu besoin de chimiothérapie », estime-t-elle.
Noémie Dubé, son conjoint et les parents de la patiente réclament un montant de 228 000 $ au Dr Claude Breton pour tous les inconvénients physiques et psychologiques subis par le retard de diagnostic.
Aujourd’hui, Mme Dubé se porte bien, elle est en rémission. Le Dr Claude Breton ne pratique plus depuis neuf mois. L'obstétricien-gynécologue a pris sa retraite le 24 juin 2010.
« Au début, quand je l’ai remarquée, la bosse était grosse comme le bout de mon doigt », a expliqué Mme Dubé.
Lors de la consultation, le médecin a informé sa patiente qu'il s'agissait d'un kyste. Aucun examen, traitement ou suivi n'a été prescrit, selon les allégations de la poursuite.
« J’ai demandé pourquoi no ne faisait pas de test, et on m’a répondu que c’était parce que j’étais trop jeune. »
Six mois plus tard, la patiente a de nouveau consulté le Dr Breton pour l'informer que la masse sur son sein avait grossi. Le médecin a alors suggéré à Mme Dubé de se masser le sein sous l'eau chaude, rapporte TVA Nouvelles.
« Le traitement qu’on m’a recommandé, c’était de masser la bosse cinq minutes par jour, sous la douche […], si j’avais eu 40 ans, jamais on ne m’aurait retournée à la maison », se désole-t-elle.
De plus en plus inquiète, quelques semaines plus tard, Mme Dubé a décidé de consulter un omnipraticien qui a noté une masse d'environ trois à quatre centimètres. Il lui a tout de suite prescrit une échographie. Après l'examen, la patiente a subi une biopsie.
Près d'un an après sa première consultation avec le Dr Breton, un spécialiste a diagnostiqué un cancer du sein droit. Noémie Dubé a dû subir une chirurgie ainsi que des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie.
L'avocat Jean-Pierre Ménard allègue dans la poursuite judiciaire que le délai indu dans le diagnostic a engendré un retard dans les traitements. Sa cliente aurait, selon l'avocat spécialisé dans les causes médicales, subi inutilement des interventions qui auraient pu être évitées.
« Si on m’avait prise au sérieux dès le départ, je n’aurais probablement pas eu besoin de chimiothérapie », estime-t-elle.
Noémie Dubé, son conjoint et les parents de la patiente réclament un montant de 228 000 $ au Dr Claude Breton pour tous les inconvénients physiques et psychologiques subis par le retard de diagnostic.
Aujourd’hui, Mme Dubé se porte bien, elle est en rémission. Le Dr Claude Breton ne pratique plus depuis neuf mois. L'obstétricien-gynécologue a pris sa retraite le 24 juin 2010.
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