L'audience du cardiologue devant la Commission d'examen des troubles mentaux a débuté avec un peu de retard. Elle a néanmoins attiré une foule venue assister à l'analyse de Guy Turcotte.
La Commission devait commencer à 13h mais a commencé avec un peu de retard en raison d'une réunion des procureurs.
Avant cela, quelques dizaines de curieux se sont présentés à l'Institut psychiatrique Philippe-Pinel de Montréal, ce midi, pour assister à l'audience de Guy Turcotte devant la Commission d'examen des troubles mentaux.
L'avocat de Guy Turcotte, Me Pierre Poupart, est arrivé sur les lieux vers 10h50 tandis que la famille du médecin était rendue sur place aux environs de 12h30.
Les gens présents aujourd'hui avaient différentes raisons de vouloir assister à l'audience.
L'audience du cardiologue a démarré avec du retard« J'avais un besoin de suivre la cause parce que j'ai l'intention de continuer à m'impliquer dans le dossier avec une équipe de travail. On est en train de s'organiser en tant que citoyens pour faire des représentations », a expliqué une femme.
« C'est important parce que j'espère peut-être apprendre des choses que je n'ai pas sues dans les médias. C'est aussi en appui à la famille Gaston », a lancé une autre.
Le dossier est entendu par un comité formé de deux juristes, de deux psychiatres et d'un travailleur social.
La Commission doit notamment se pencher sur la dangerosité de Turcotte, qui a assassiné ses deux enfants. Trois différentes décisions peuvent être prises par la Commission : remettre Guy Turcotte en liberté sans aucune condition, le relâcher sous certaines conditions, ou encore ordonner son incarcération en institut psychiatrique.
La Commission aura ensuite 90 jours pour rendre sa décision.
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