Les "tweets" seront dorénavant permis pendant les procès à la Cour suprême et dans les tribunaux provinciaux de la Colombie Britannique, mais pour les avocats et les journalistes accrédités seulement.

Les membres du public ne seront quant à eux autorisé à alimenter leur compte Twitter qu'à l'extérieur des salles de cours.

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Un communiqué publié par les tribunaux mentionne que ces nouvelles règles visent à refléter l'importance et l'influence des médias sociaux à l'ère moderne.

On estime également qu'avec un tel changement, le système de justice sera davantage perçu comme une institution essentielle de la démocratie.

La Colombie-Britannique emboîte le pas aux provinces de l'Alberta et de la Nouvelle-Écosse, qui autorisent ce genre d'appareils dans les salles d'audience.

Le privilège de tweeter s'accompagne toutefois du fardeau de la responsabilité, et c'est là l'une des raisons pour lesquelles la population n'a pas obtenu carte blanche avec cette nouvelle politique, a indiqué le juge en chef de la Cour suprême provinciale, Robert Bauman.

Il a notamment expliqué que les journalistes avaient une obligation professionnelle de ne pas diffuser d'information pouvant nuire à un procès ou permettre par accident d'identifier ceux qui ont requis l'anonymat en échange de leur témoignage.