Les audiences bientôt suspendues jusqu'en janvier

La commission devait siéger durant deux semaines en décembre et reprendre ses travaux le 14 janvier. La commission avait prévu entendre 50 témoins avant l'ajournement des Fêtes, elle n'en aura entendu qu'une trentaine.

"C'est 12 jours d'audition qui est retranché du calendrier qui était prévu", a tenu à préciser Me Lebel, qui a exceptionnellement répondu aux questions des journalistes, lundi.

Elle a admis que ce délai était en partie justifié par les départs de procureurs, à savoir celui du procureur chef Sylvain Lussier et celui du procureur chef adjoint Claude Chartrand.

La commission devra donc embaucher d'autres procureurs.

Me Lebel a toutefois nié qu'il y ait un lien avec le fait que la Sûreté du Québec et la Gendarmerie royale du Canada aient tardé à remettre des dossiers demandés par la commission. "Nous n'en sommes plus là", a-t-elle répondu.

Elle a justifié ce délai par le fait que la commission tenait à être bien préparée pour la suite des audiences. "Il est important de bien prendre le temps de faire les choses", a-t-elle expliqué. "Nous prenons le temps qu'il faut pour se préparer."

Elle n'a pas voulu dire si l'ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay, ou tout autre témoin évoqué dans les médias sera appelé à témoigner devant la commission.

Bien que la commission n'aura entendu d'ici la fin de la semaine qu'une trentaine des 50 témoins qu'elle avait prévu entendre, Me Lebel estime qu'il est trop tôt pour évoquer déjà une prolongation du mandat de la commission.