Des deux côtés de la barrière...

Céline Gobert
2011-09-16 11:15:00

Selon lui, cette formule, qui offre un volet paritaire absolument novateur en la matière, possède une richesse toute particulière.
Une raison suffisamment remarquable- en plus du fait que la formation soit accréditée auprès du Barreau et reconnue par ce dernier- pour inciter les avocats à s’y rendre.
« De nombreux sujets seront abordés, notamment en ce qui concerne tous les nouveaux développements en matière du droit du travail, tel que l’accommodement », détaille Me Héroux.
L’organisme organisateur, la Table Patronale Syndicale, a souhaité inclure dans les débats, les nouvelles règles d’accommodement : invalidité, absentéisme, mesures pour favoriser le retour à l’emploi suite à un handicap. Son désir premier ? Privilégier les échanges.
« Nous aborderons les développements en la matière, tout ce qui concerne les handicaps physiques, psychologiques ou les dépendances toxicologiques par exemple », dit Me Héroux.
Le séminaire, qui se tiendra pendant deux jours le 8 novembre prochain à Montréal et le 9 dans la ville du Québec, épouse in fine les évolutions et préoccupations sociales et juridiques contemporaines.

Mieux vaut prévenir, que guérir
Selon elle, il y a encore beaucoup de travail et d’éducation à faire de côté-là.
« En matière d’harcèlement psychologique, tout n’est pas réglé encore. Cela prend du temps avant que les mœurs changent », déclare-t-elle.
En outre, de l’avènement des réseaux sociaux a jailli une vague de questions : quelle est la nature des informations sur Facebook par exemple ? Publique ? Privée ?
« L’utilisation des médiaux sociaux en milieu de travail pose un bon nombre de questions, sur les limites de l’accès à l’information par l’employeur notamment. La frontière est ténue, tout reste encore à déterminer », dit Me Drolet.
Selon elle, le but du séminaire est d’offrir une vision globale des situations, à travers le double prisme syndicat/patronat.
« C’est un défi important, pour les deux côtés ! Nous voulons dialoguer, éclaircir les choses avant même que la situation litigieuse ne se présente », conclut-elle.
« Il y a beaucoup plus de médiations qu’auparavant, beaucoup plus d’ententes à l’amiable. Nous sommes dans l’ère de la médiation », déclare Me Héroux, qui a eu l’occasion sur plus de trente ans de constater ces changements.
Pas étonnant donc, qu’aujourd’hui, la parole soit donnée aux deux camps.
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