Pourquoi votre cabinet devrait lancer son balado
Camille Dufétel
2023-03-16 14:15:00
C’est ce qu’assure Annette Choti, auteure américaine, PDG et propriétaire de Law Quill, une agence de marketing numérique juridique axée sur les petits cabinets d'avocats et les cabinets d'avocats indépendants, qui signe un billet à ce sujet dans le média spécialisé ''Attorney at work''.
Pour l’experte, pas de doute, la popularité de ce support est aujourd’hui « indéniable » et certains cabinets d’avocats américains n’ont pas hésité à se tourner vers le « podcasting » pour construire leur marque et étendre leur portée sur le marché.
Elle estime d’ailleurs que des balados juridiques sont en production depuis plus d’une décennie.
Attirer plus de clients
L’experte croit qu’avoir son balado, pour un cabinet, permet de puiser dans différents publics cibles. Le balado est en effet un média que de nombreuses personnes consomment en déplacement, quand elles n’ont pas le temps de lire du contenu écrit.
Ces personnes constituent des clients potentiels à rejoindre à travers des plateformes comme Spotify ou Apple Music par exemple.
Augmenter le trafic sur son site
Grâce à de bons mots-clés de référencement qui vont permettre de mettre son balado en avant sur Internet, on va nécessairement mettre à l’honneur aussi son site Web. Ce dernier se perdra moins dans les « aléas des moteurs de recherche », croit Annette Choti.
Construire sa marque
Un balado permet par ailleurs de se faire davantage connaître, de devenir un cabinet de plus en plus familier auprès des gens. Son contenu va permettre d’entretenir la confiance, la transparence, et le lien humain, croit l’auteure.
Il s’agit de bâtir une relation avec son public.
Si lancer son « podcast » nécessite un investissement financier minimal, pour le microphone, le logiciel d’enregistrement et l’hébergement, Annette Choti croit que quelques centaines de dollars suffiront à démarrer un balado de qualité.
Quoi qu’il en soit, c’est une façon d’être créatif dans son approche de marketing juridique, souligne l’auteure, qui peut permettre de prendre l’avantage sur ses concurrents.
Si la décision est prise d’en lancer un, elle suggère de choisir son créneau, en se basant sur le public que l’on souhaite cibler. Elle prend l’exemple d’un avocat d’entreprise, qui pourrait décider d’interroger les propriétaires de petites entreprises de sa région.
Elle conseille également d’établir un calendrier, hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuel, pour s’assurer que le public sache quand s’attendre à un nouveau contenu. Et de privilégier une forme de 30 à 45 minutes, qui correspond au temps moyen de trajet des gens.
Des petites touches d’humour sont permises, pour se différencier des concurrents, croit Annette Choti, qui ajoute qu’il ne faut pas avoir peur de consulter des professionnels du « podcast » ou une agence de marketing juridique pour s’aider dans le processus.