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Un ajout stratégique pour Woods

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Sonia Semere

Sonia Semere

2025-10-01 15:00:25

Une avocate chevronnée en litige civil, commercial et international fait son entrée au sein du cabinet boutique. Droit-inc a discuté avec elle…
Claudette van Zyl - source : Woods


Après avoir fait ses armes chez Norton Rose, puis effectué un passage à la Fondaction Gestion d'actifs, Me Claudette van Zyl poursuit désormais sa carrière chez Woods.

Le cabinet souligne que l’avocate, forte d’une vaste expérience en litige civil, commercial et public, se distingue par « sa technicité, son sens stratégique et sa grande adaptabilité ».

Et pour cause, au fil de son parcours, Me van Zyl a su développer une pratique diversifiée touchant le litige commercial, le droit de la concurrence, les nouvelles technologies et l’arbitrage international. Elle possède également une solide expertise en gouvernance, conformité ESG et anticorruption, acquise tant en pratique privée qu’au sein de l’industrie.

Qu’est-ce qui explique ce retour à la pratique privée? D’où vient sa passion pour le litige, et comment parvient-elle à naviguer avec aisance dans une discipline aussi exigeante? Rencontre.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de revenir à la pratique privée et de rejoindre Woods à ce moment-ci de votre carrière?

J’ai choisi de me joindre à la Fondaction Gestion d’actifs, parce que les enjeux de durabilité m’ont toujours interpellée. Je souhaitais acquérir une expérience directement dans l’industrie. J’y ai travaillé sur des dossiers liés aux crédits carbone, aux technologies de réduction des déchets par l’intelligence artificielle, ainsi qu’aux obligations de gouvernance en matière de durabilité. Cette expérience m’a permis d’approfondir mes connaissances et de mieux me préparer à accompagner les clients sur ces questions émergentes de droit.

Aujourd’hui, je me sens prête à revenir à la pratique privée. Mon choix s’est naturellement porté sur Woods, un cabinet boutique de premier plan, reconnu pour la qualité de sa représentation dans tous types de différends. J’ai tout de suite su que c’était l’environnement idéal pour poursuivre ma carrière. Mes collègues y sont parmi les meilleurs avocats en litige au Québec et au Canada, et je me sens privilégiée de pouvoir travailler à leurs côtés.

Ma pratique demeure diversifiée, avec un accent sur le litige commercial, le droit de la concurrence, les nouvelles technologies et l’arbitrage international.

Vous avez démarré votre carrière chez Norton Rose, un cabinet d’envergure internationale. Qu’est-ce que vous retenez de cette expérience? En quoi cela vous a-t-il formée dans votre pratique du litige?

J’ai eu la chance d’y côtoyer des collègues formidables et de faire mes débuts au sein d’un très grand département de litige, qui regroupait une grande diversité de domaines de pratique. Grâce à cette variété, j’ai pu acquérir une expérience très large, que je n’aurais probablement pas eue ailleurs en début de carrière.

J’ai notamment travaillé aux côtés d’avocats spécialisés en propriété intellectuelle et en droit commercial, ce qui m’a permis de développer une vision plus transversale du litige et d’élargir mes perspectives. Cette première étape m’a donné une base extrêmement solide, à la fois technique et humaine, pour la suite de ma carrière en litige.

Est-ce qu’il y a un dossier en particulier chez Norton Rose qui vous a marquée?

Je garde un très bon souvenir d’un dossier concernant la décision Métro – épicerie en ligne. La question était inédite : est-ce qu’une épicerie entièrement virtuelle peut être considérée comme une véritable épicerie, et donc obtenir un permis d’alcool? C’était marquant, parce que nous étions face à une question nouvelle qui demandait en quelque sorte de « développer » le droit.

Bien qu’il s’agisse à première vue d’un dossier de droit administratif, il mobilisait aussi des notions liées aux technologies et à l’interprétation statutaire. Cela nous a permis d’élargir notre approche et d’offrir une représentation particulièrement efficace à notre client. Cette décision a d’ailleurs eu des répercussions dans d’autres cas par la suite.

Pour moi, c’est un bel exemple de la valeur d’une pratique diversifiée, où l’on peut puiser dans différents domaines du droit pour mieux servir les clients.

Et cette passion pour le litige, elle vous vient d’où? Comment s’est-elle développée?

Je crois que cela vient d’abord de mon intérêt pour les questions de justice et de mon désir de défendre les gens. J’aime avoir le sentiment de pouvoir aider un client à faire valoir ses droits, surtout dans des contextes souvent complexes et stressants. Ce qui me passionne aussi dans le litige, c’est la combinaison de créativité, de réflexion stratégique et de préparation rigoureuse qu’il exige.

C’est un mode de travail qui correspond vraiment à ma personnalité et qui me permet de donner le meilleur de moi-même pour mes clients. Enfin, au-delà du procès lui-même, ce que j’apprécie particulièrement, c’est de pouvoir accompagner mes clients à travers une période difficile, et parfois de trouver avec eux des solutions satisfaisantes qui ne passent pas nécessairement par les tribunaux.

Pour terminer, si vous pouviez donner un conseil à la jeune avocate que vous étiez il y a presque dix ans, que lui diriez-vous pour naviguer dans ce milieu et tenir bon?

Au début de ma carrière, j’hésitais parfois à aller voir mes collègues pour poser des questions. J’avais peur qu’elles paraissent trop simples, ou qu’on découvre que je n’étais peut-être pas à ma place, le fameux syndrome de l’imposteur.

Avec le temps, et surtout en prenant un peu de recul, j’ai compris que l’une des plus grandes richesses de travailler dans un cabinet, qu’il soit boutique ou de grande envergure, c’est justement de pouvoir compter sur des collègues. On apprend énormément en échangeant avec eux, et il ne faut surtout pas hésiter à poser ses questions.

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