Une avocate au Centre d’amitié autochtone

Céline Gobert
2016-04-29 08:30:00

Son mandat, d’une durée d’un an, est d’aider et d’informer les Autochtones sur leurs droits. Elle les outille dans les rouages du système judiciaire ou encore les dirige vers des avocats ou d’autres intervenants.
Comme l’explique le journal, une grande partie de son mandat est consacré aux femmes reliées aux événements dénoncés dans l’émission Enquête. Des femmes qu’elle va rencontrer dans le cadre de son travail.
Une expérience nordique
En plus d’une volonté d’implication sociale, c’est également le désir de vivre « une expérience nordique » qui l’a poussée à prendre la direction de Val-d’Or. Ce travail correspond à ce qu’elle aime, a-t-elle indiqué: contribuer à permettre l’accès à la justice, aider les Autochtones, travailler pour une communauté. « J’apprends énormément des gens au niveau personnel, mais aussi comme avocate. J’ai un côté idéaliste et un intérêt culturel », a-t-elle confié à L’Écho Abitibien.
Auparavant, Me Attoumani a effectué son stage chez Lecours, Hébert Avocats. Elle est titulaire d’un Master en Droit et Economie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, d’un Master en Droit international et études juridiques internationales obtenu à l’Université de Glasgow et d’une Licence en droit de l’Université d'Auvergne (Clermont-Ferrand I). L’avocate a obtenu ses équivalences à l’Université de Montréal en 2013.