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Une nouvelle associée d’expérience dans ce cabinet

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Camille Dufétel

2023-02-13 08:30:00

Ce cabinet vient d’engager une associée qui travaillait pour un autre cabinet montréalais… Quels cabinets, quelle associée ?
Me Catherine Deslauriers. Source: BCF
Me Catherine Deslauriers. Source: BCF
Me Catherine Deslauriers vient d’intégrer BCF Avocats d’affaires à Montréal, le 9 janvier dernier, comme associée. Elle était déjà associée au sein de Lavery Avocats, cabinet où elle a travaillé plus de deux ans.

Elle se spécialise en droit du travail, droit administratif, droit pénal, santé et sécurité au travail, et construction.

Parmi ses mandats, du conseil en stratégie aux clients en matière d’accident au travail, de maladie professionnelle, de congédiement, de gestion de la performance, d’invalidité.

Me Deslauriers plaide également des dossiers devant les tribunaux civils et administratifs. « Chose un peu moins répandue, je fais aussi des relations de travail dans l’industrie de la construction », ajoute-t-elle.

C’est BCF qui est venu la chercher, « alors même que j’étais rendue à plus de 33 semaines de grossesse et que je suis sur le bord du congé de maternité ! » précise, amusée, cette Barreau 2011.

Parmi les raisons qui lui ont fait accepter ce poste, Me Deslauriers cite la représentativité des femmes au sein du cabinet. « Quand on regarde la constitution du cabinet, au niveau des plus hauts postes, il y a énormément de femmes et je trouve ça très intéressant », note-t-elle.

Me Deslauriers évoque aussi le côté très entrepreneurial de BCF, un cabinet qu’elle ne connaissait pas beaucoup, qu’elle a découvert quand celui-ci l’a approchée, et qui a selon elle « de beaux clients, de beaux défis ».

Une ouverture appréciée

Elle y apprécie aussi l’ouverture en termes de conciliation travail-famille.

« Ce ne sont pas tous les cabinets qui auraient pris quelqu’un ne pouvant rester que trois à quatre semaines avant son congé de maternité, remarque l’associée. Ils m’ont accompagnée là-dedans et sont très contents de m’avoir malgré tout. »

L’associée estime par ailleurs que le cabinet dispose d’une belle équipe en droit du travail qui prend de l’expansion. « C’est pour moi la possibilité d’apporter une nouvelle expertise en termes de santé et sécurité ».

Chez Lavery, Me Deslauriers avait le même type de mandats que chez BCF actuellement.

Au sein de BCF, « un cabinet jeune, de 27 ans », elle apprécie les possibilités de développement. « Une des choses que j’aime beaucoup faire, c’est de la formation, et ils sont très ouverts à ce que je participe à de la formation dans mon département ».

Avant Lavery et BCF, Me Deslauriers a travaillé chez Langlois Avocats, Borden Ladner Gervais, pour l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec, et à la Commission de la santé et de la sécurité du travail, à ses débuts.

« Je n’ai jamais appliqué sur un emploi ! » souligne l’associée, que ses employeurs sont ainsi toujours venus chercher.

Relations humaines

« Les gens vont penser que le droit du travail, ce sont des congédiements et que nous sommes les méchants, mais ce n’est pas vrai, pointe-t-elle. Nous sommes là pour aider les relations humaines dans les entreprises. »

Elle cite le cas d’un employeur voulant congédier son employé, embauché depuis plusieurs années, pour incompétence.

« On va lui dire : ‘As-tu déjà informé ton employé qu’il était incompétent ? Qu’as-tu mis en place ?’, explique-t-elle. Parfois, on sauve des emplois, mais les gens ne le sauront jamais. »

Au niveau de la santé et sécurité, le droit du travail nécessite selon elle de « penser en dehors des sentiers battus ». Il n’y a jamais de réponse toute faite en droit, rappelle l’associée diplômée de l’Université de Montréal, et d’après elle, c’est encore plus le cas en droit du travail.

C’est tout cet aspect de stratégie qui a attirée vers le droit du travail cette passionnée originaire de Montréal, qui dit s’être battue toute sa vie pour ne pas devenir avocate.

« Depuis mes cinq ans, toute ma famille m’a dit que j’allais devenir avocate, parce que j’argumentais beaucoup et que je prenais ma place, mais je voulais devenir comptable ! », se souvient-elle.

Les cours de comptabilité n’ont finalement pas convaincu celle qui se dit très « famille », adepte de ski, de voyages et de moments entre amis.
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