Une nouvelle avocate chez les Hurons-Wendats
Camille Dufétel
2022-10-28 14:15:00
« Cela va faire quatre ans que j’habite sur la réserve, mon conjoint est Autochtone, c’est une super communauté, j’adore mon quartier, explique l’avocate. J’adore les résidents et les valeurs de la communauté venaient beaucoup me chercher. »
Pour l’avocate, postuler à l’offre proposée par le Conseil de la Nation huronne-wendat, une administration publique, a été une évidence, même si elle a toujours été très attachée à son cabinet DS Avocats, où elle a travaillé plus de quatre ans.
Ce Barreau 2015 explique qu’elle pourra travailler sur des dossiers variés, de droit constitutionnel, de droit municipal ou de droit de l’environnement.
« Ils veulent me raccrocher au niveau économique, mais je peux toucher à n’importe quel type de dossier ».
Le Conseil est actuellement composé de quatre avocats, et d’une stagiaire qui pourrait rejoindre également l’équipe en tant qu’avocate, détaille Marianne Beaupré. L’avocate rappelle que le Conseil est presque « comme un mini gouvernement » et « gère la nation huronne-wendat à Wendake ».
« On s’occupe de la réserve, et on a le territoire du Nionwentsïo, qui a un bureau à part », précise-t-elle.
Le Conseil de la nation huronne-wendat précise par ailleurs que son service juridique est notamment consulté pour « l’obtention d’avis juridiques divers, pour la rédaction de résolutions, de règlements, de contrats, et pour la négociation et le règlement hors cours de litiges ».
Du long terme
L’avocate voit déjà quelques différences notables par rapport à son ancien poste.
« De ce que j’ai vu, ce sont des projets à très long terme qui peuvent aller sur plusieurs années, de plus grande envergure. » Marianne Beaupré précise tout de même que tous les avocats doivent également traiter des demandes ponctuelles.
Originaire de Valcourt, en Estrie, Marianne Beaupré a décidé de devenir avocate après avoir vu sa tante, avocate en droit de la famille à Sherbrooke, plaider alors qu’elle était au cégep.
« Finalement, le droit familial, ça n’a pas collé, assure-t-elle. J’ai essayé le droit criminel, la fiscalité, et au final, ce que je cherche, c’est être un partenaire d’affaires avec mes différents collègues pour essayer de faire avancer des projets. »
Anonyme
il y a un an"Cela va faire quatre ans que j’habite sur la réserve, mon conjoint est Autochtone"
Les résidents non-autochtones de cette réserve risquent-ils d'être chassé à coup de pied au cul au bon vouloir du grand chef?
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/721290/couple-mixte-chasse-reserve-kahnawake