Action collective autorisée contre les Eudistes

La Cour supérieure du Québec autorise une action collective contre les Eudistes. Qui sont les avocats?
L’action collective déposée contre la congrégation religieuse des Eudistes ira de l’avant.

C'est la décision prise par le juge Dominique Poulin de la Cour supérieure du Québec, qui autorise l'action collective contre les Eudistes pour des agressions sexuelles commises par les membres de cette congrégation religieuse, depuis 1940 jusqu'à aujourd’hui.
Le demandeur, identifié par les initiales G.G., est représenté par Me Virginie Dufresne-Lemire, Me Olivia Malenfant, Me Imane Melab, Me Antoine Duranleau-Hendrickx et Me M’Mah Nora Touré du cabinet Arsenault Dufresne Wee.
Le demandeur est désigné représentant pour toutes les victimes qui ont été agressées sexuellement au Québec par un préposé et/ou membre des défendeurs. Les agressions ont eu lieu dans des maisons, des paroisses et des établissements scolaires, dont le Collège des Eudistes (aujourd’hui Collège Jean-Eudes) et l’Externat Saint-Jean-Eudes.

Me Jean-Pierre Casavant, du cabinet Casavant Bédard, représente ces deux défendeurs pour la période allant du 1er novembre 1992 au 1er novembre 2002.
Le Collège Jean-Eudes est représenté par Me Karine Chênevert et Me Alexis Leray du cabinet BLG.
L’Externat Saint-Jean-Eudes est représenté par Me Élisabeth Neelin et Me Antoine Veillette du cabinet Langlois.

« G.G. allègue avoir été victime d'actes d'agressions sexuelles de l'âge de 13 à 17 ans par la faute d'un Père Eudiste alors qu'il était étudiant à l'Externat à Québec », indique le jugement, qui précise que « quatorze autres personnes avancent également avoir été victimes d’abus similaires de la part de membres et de préposés de la Congrégation, à l’Externat, au Collège et ailleurs au sein de paroisses ».
Les victimes ont vécu diverses souffrances découlant des agressions alléguées, notamment de l’anxiété, de la dépression, de la peur de l’autorité et de la perte de la foi, ainsi que des difficultés dans leur vie sexuelle et leurs relations interpersonnelles. Elles ont aussi subi une atteinte à leur dignité et à leur intégrité physique, affirme le demandeur.

Pour l’ensemble du groupe, le demandeur réclame 300 000 $ à titre de dommages non pécuniaires, 150 000 $ à titre de dommages pécuniaires et une somme globale de 20 millions $ à titre de dommages punitifs.
La Cour supérieure a refusé la demande des Eudistes et des Oeuvres Eudistes de préserver l’anonymat des individus visés par les allégations d’avoir commis des agressions sexuelles.

« Presque deux années se sont écoulées depuis le dépôt de la demande d’autorisation pour finalement se concrétiser par un jugement qui autorise l’action collective contre tous les défendeurs. Autant pour moi-même et également pour toutes les autres victimes actuellement connues ou qui auront le courage de se joindre à nous dans la poursuite de ce processus, il s’agit là d’un pas gigantesque vers la reconnaissance des torts qui nous ont été causés dans l’attente de leur réparation », indique le demandeur, dans un communiqué du cabinet Arsenault Dufresne Wee.
Je pense qu'il y a erreur... il n'est pas question de nudiste... relisez la 1ere phrase...