Nouvelles
Baudouin défend Delisle
Amélia Salehabadi
2010-06-18 08:30:00
Jean-Louis Baudouin ne croit pas à la culpabilité de l'ancien juge de la Cour d'Appel du Québec Jacques Delisle, accusé du meurtre de sa femme.
C’est ce qu’il a indiqué hier à Droit-inc.com lors d’un entretien téléphonique.
« Je suis convaincu que Jacques Delisle n'a rien fait », nous a confié l'ancien juge de la Cour d'appel du Québec de 1989 à 2009, aujourd’hui associé chez Fasken Martineau.
Jean-Louis Baudouin a de plus ajouté que Jacques Delisle est un juriste de premier ordre et un très bon ami.
« Je le soutiendrais dans cette histoire. »
Me Baudouin a été prévenu de la nouvelle par une amie journaliste dix minutes avant que la nouvelle ne soit diffusée mercredi par les médias.
Il en a été bien entendu très ébranlé, tout comme plusieurs de ses ex-collègues de la Cour d'appel. Il a d’ailleurs souligné que la nouvelle a crée une véritablement onde de choc parmi les magistrats.
Comme lui, au moins six de ses ex-collègues à qui il a pu parler croient en l'innocence de l'ancien juge.
Me Baudouin comprend néanmoins le battage médiatique autour de ce dossier vu la nature gravissime des accusations et l'identité de l'accusé.
« Un juge au Canada, à la différence d’en Europe ou il est perçu comme un fonctionnaire, jouit d'une très grande importance. Ainsi le troisième personnage hiérarchique du pays, tout de suite après le gouverneur général et le premier ministre mais avant le président du Sénat, est le juge en chef de la cour suprême du Canada. »
Jean-Louis Baudouin a d'abord été professeur émérite à la faculté de droit de l'Université de Montréal, où il a enseigné le droit des obligations, la responsabilité civile, le droit médical et la bioéthique.
Me Baudouin est considéré par le milieu juridique comme un des meilleurs juristes du Québec.
« Je suis convaincu que Jacques Delisle n'a rien fait », nous a confié l'ancien juge de la Cour d'appel du Québec de 1989 à 2009, aujourd’hui associé chez Fasken Martineau.
Jean-Louis Baudouin a de plus ajouté que Jacques Delisle est un juriste de premier ordre et un très bon ami.
« Je le soutiendrais dans cette histoire. »
Me Baudouin a été prévenu de la nouvelle par une amie journaliste dix minutes avant que la nouvelle ne soit diffusée mercredi par les médias.
Il en a été bien entendu très ébranlé, tout comme plusieurs de ses ex-collègues de la Cour d'appel. Il a d’ailleurs souligné que la nouvelle a crée une véritablement onde de choc parmi les magistrats.
Comme lui, au moins six de ses ex-collègues à qui il a pu parler croient en l'innocence de l'ancien juge.
Me Baudouin comprend néanmoins le battage médiatique autour de ce dossier vu la nature gravissime des accusations et l'identité de l'accusé.
« Un juge au Canada, à la différence d’en Europe ou il est perçu comme un fonctionnaire, jouit d'une très grande importance. Ainsi le troisième personnage hiérarchique du pays, tout de suite après le gouverneur général et le premier ministre mais avant le président du Sénat, est le juge en chef de la cour suprême du Canada. »
Jean-Louis Baudouin a d'abord été professeur émérite à la faculté de droit de l'Université de Montréal, où il a enseigné le droit des obligations, la responsabilité civile, le droit médical et la bioéthique.
Me Baudouin est considéré par le milieu juridique comme un des meilleurs juristes du Québec.
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Anonyme
il y a 15 ansJL Baudouin est fidele a lui-meme: il se tient droit et dit haut et fort qu il croie en l innocence de Jacques Delisle.
C est dans ces moment la, que l'on a besoin de ses veritables amis.
Avocat
il y a 15 ansÀ titre d,ancien juge, n'y aurait-il pas lieu pour Me Baudouin de réserver ses commentaires, a moins qu'il ait bien sûr eu accès à la divulgation de la preuve...ce qui me surprendrait.
Je comprends que Jacques Delisle est son ami et ancien collègue et qu'il désire le supporter dans ces momments difficiles.
Mais je pense sincèrement qu'un devoir de réserve s'impose dans les circonstances.
Anonyme
il y a 15 ans>a moins qu'il ait bien sûr eu accès à la divulgation de la preuve...
Je me demande si on va avoir droit à une théorie du genre "la distribution des taches de beurre de pinottes sur les marches d'escalier est moins compatible avec une chute accidentelle qu'une chute provoquée par quelqu'un qui aurait poussé la victime dans le dos".
Me
il y a 15 ansJe ne suis pas d'accord. Pour un juge en exercice le devoir de réserve doit couvrir pas mal tout. Pour un juge à la retraite, le devoir de réserve doit se limiter aux dossiers où il a siégé et même, je dirai même aux dossiers où sa Cour a siégé. Pour le reste, il a le droit de s'exprimer.
Anonyme
il y a 15 ans> Je ne suis pas d'accord. Pour un juge en exercice le devoir de réserve doit couvrir pas mal tout. Pour un juge à la retraite, le devoir de réserve doit se limiter aux dossiers où il a siégé et même, je dirai même aux dossiers où sa Cour a siégé. Pour le reste, il a le droit de s'exprimer.
Il a le droit, je suis d'accord avec vous. Cependant il aurait peut-être dû penser que cette position qu'il prend est susceptible de nuire au processus judiciaire et à la perception du public quant à la possibilité de tenir un procès (possiblement un appel) impartial au Québec!
Anonyme
il y a 15 ans>Je me demande si on va avoir droit à une théorie du genre "la distribution des taches de beurre de pinottes
si c'est ça, ça risque de gicler avec Larochelle à la défense...