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Blakes lance les hostilités

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Natacha Mignon

2010-08-23 10:15:00

Retenu par BHP Billiton dans sa quête visant à racheter le groupe Potach Corporation, Blakes a formé ses troupes. A votre avis, combien d’avocats québécois dans le groupe ?
Euh … zéro.

La transaction est belle et bien ontaro-ontarienne en ce qui concerne les avocats canadiens impliqués.

L'équipe en charge du dossier chez Blakes est composée de :

David Jackson et Jeffrey Lloyd, associés des groupes fusions & acquisitions et valeurs mobilières à Toronto.

Calvin Goldman et Robert Kwinter, associés du groupe concurrence à Toronto.

Un cas de figure qui rappelle celui de Stikeman, firme retenue par le groupe Potash Corporation dans le même dossier.

Photo (de gauche à droite) : David Jackson, Jeffrey Lloyd,
Calvin Goldman, Robert Kwinter.
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7 commentaires
  1. Me
    Me
    Il doit y avoir un coiffeur à Toronto qui fait beaucoup de cash en pondant ces moulages standard.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Le Québec à la traine: c'est dans l'ordre des choses
    La cour supérieure s'est réveillée avec tellement de retard avec sa division "commerciale" que le commerce avait une raison de plus de préférer l'Ontario au Québec.

    Qui peut blamer les gens d'affaire de vouloir éviter le risque de se retrouver devant un juge passant 50% de son temps à régler des histoires familiales, et qui a fait carrière dans le droit des pauvres.

    Si j'étais premier ministre du Canada, la compétence des personnes nommées à la magistrature pour la province de Québéc seraient soigneusements évaluée, afin que l'Ontario demeure le centre des vrais affaires, et afin que le Québécois moyen ait toutes les chances d'être insatisfait de la qualité des services rendus par les tribunaux de cette province. De cette façon, ça le fera réfléchir à deux fois avant de voter "Oui" au prochain référendum.

  3. Me
    Me
    So what? L'équipe est minuscule de toute manière. Pour acquérir une cie de 5000 employés et qui a un revenu annuel de 10M, c'est un peu étonnant.

  4. Me
    Me
    Je présume que annuellement il doit y avoir environ 1000-2000 (ou plus) dossiers, tous grands bureaux confondus, qui, à Toronto, mobilisent quatre avocats exclusivement torontois. V-a-t'on leur consacrer une nouvelle à chacun?

  5. Me
    Me
    >>>>>> Si j'étais premier ministre du Canada, la compétence des personnes nommées à la magistrature pour la province de Québéc seraient soigneusements évaluée, afin que l'Ontario demeure le centre des vrais affaires, et afin que le Québécois moyen ait toutes les chances d'être insatisfait de la qualité des services rendus par les tribunaux de cette province. De cette façon, ça le fera réfléchir à deux fois avant de voter "Oui" au prochain référendum.


    C'est intéressant.
    Donc selon vous, ce qui empêche l'Ontario d'être "le centre des vraies affaires" c'est la compétence élevée des juges québecois.

    Corollaire:
    Pour augmenter la vie économique ontarienne il faut "tuer" la qualité du système de justice québecois. (J'ai supposé que "vraies affaires" signifie quelque chose d'économique... mais bon, j'avoue que je n'ai aucune idée de ce que ce terme signifie.)

    C'est drôle de penser que des gens comme vous ont le droit de vote. Je préfère encore avoir douze Danny Villanueva dans notre société, en votre lieu et place.

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Re : Le Québec à la traine: c'est dans l'ordre des choses
    > La cour supérieure s'est réveillée avec tellement de retard avec sa division "commerciale" que le commerce avait une raison de plus de préférer l'Ontario au Québec.
    >
    > Qui peut blamer les gens d'affaire de vouloir éviter le risque de se retrouver devant un juge passant 50% de son temps à régler des histoires familiales, et qui a fait carrière dans le droit des pauvres.
    >
    > Si j'étais premier ministre du Canada, la compétence des personnes nommées à la magistrature pour la province de Québéc seraient soigneusements évaluée, afin que l'Ontario demeure le centre des vrais affaires, et afin que le Québécois moyen ait toutes les chances d'être insatisfait de la qualité des services rendus par les tribunaux de cette province. De cette façon, ça le fera réfléchir à deux fois avant de voter "Oui" au prochain référendum.

    Tu l'as l'affaire mon Gratton !

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Re: Me
    >Donc selon vous, ce qui empêche l'Ontario d'être "le centre des vraies affaires" c'est la compétence élevée des juges québecois.


    Le centre des vrais affaires c'est déjà l'Ontario, et cette tendance va s'accentuer avec lorsque le régime fédérale de réglementaiton des valeurs mobilières sera en vigueur.

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