Chagnon blanchi, Quebecor débouté

L'équipe Droit-Inc
2009-05-28 10:15:00
L’histoire remonte en 2000, en pleine la bataille Rogers/Quebecor Media pour l’acquisition de Vidéotron.
Dans leur poursuite, Quebecor Media et sa filiale Vidéotron alléguaient que, quelque temps avant une première offre officielle de Rogers, Claude Chagnon, qui succédait à son père, André, à la tête de l’entreprise, avait reçu des options d’achat alors qu’il savait qu’une OPA allait survenir sur Vidéotron.
Vidéotron et Quebecor prétendaient que monsieur Chagnon était en possession d’informations d’initiés et qu’il n’aurait pas dû recevoir les 1,2 million d’options.
S’il y avait droit, souligne le journaliste François Pouliot, c’est non pas à 26$ mais à 42$, que le prix d’exercice aurait dû être fixé. C’est en effet selon elles vers ce prix qu’auraient convergé les actions si l’intérêt de Ted Rogers avait été connu du public au moment de l’attribution des options.
Vidéotron aurait alors dû débourser bien moins d’argent que la somme de 23,2 M$ qu’elle a dû verser à monsieur Chagnon.
Dans sa décision, le juge Brian Riordan soutient que Quebecor et Vidéotron n’ont pas réussi à le convaincre que monsieur Chagnon a effectué un délit d’initié ou a manqué à ses obligations civiles de dirigeant.
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