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De l'aide pour les procureurs
Agence Qmi
2011-03-22 11:15:00
Mieux vaut tard que jamais! Québec consacrera des ressources supplémentaires pour alléger le travail des procureurs de la Couronne.
Le ministre de la Justice Jean-Marc Fournier et le directeur des poursuites criminelles et pénales Louis Dionne ont annoncé la création de 160 nouveaux postes, dont 94 postes de procureurs mardi matin.
De plus, Québec compte adopter une majoration de l'horaire rémunéré pour 200 des procureurs.
Ces mesures coûteront 100 millions $ au cours des quatre prochaines années au gouvernement. Le budget de la Direction des poursuites criminelles et pénales est de 80 millions $ par année.
D'autres bonifications pourraient également survenir dans le futur.
Jean-Marc Fournier a également profité de la conférence de presse pour annoncer que les procureurs-chefs ont retiré leurs demandes de réaffectation, qu'ils avaient déposées en bloc après l'adoption de la loi spéciale de retour au travail, adoptée il y a un mois.
En février, les procureurs ont fait la grève pour réclamer de meilleures conditions. Depuis, les ponts sont rompus entre les procureurs et le gouvernement, même si ce dernier avait promis de trouver des arrangements pour rendre leur travail plus facile.
L'unité permanente anticorruption du gouvernement Charest a toujours besoin d'une quinzaine de procureurs pour compléter son équipe.
De plus, Québec compte adopter une majoration de l'horaire rémunéré pour 200 des procureurs.
Ces mesures coûteront 100 millions $ au cours des quatre prochaines années au gouvernement. Le budget de la Direction des poursuites criminelles et pénales est de 80 millions $ par année.
D'autres bonifications pourraient également survenir dans le futur.
Jean-Marc Fournier a également profité de la conférence de presse pour annoncer que les procureurs-chefs ont retiré leurs demandes de réaffectation, qu'ils avaient déposées en bloc après l'adoption de la loi spéciale de retour au travail, adoptée il y a un mois.
En février, les procureurs ont fait la grève pour réclamer de meilleures conditions. Depuis, les ponts sont rompus entre les procureurs et le gouvernement, même si ce dernier avait promis de trouver des arrangements pour rendre leur travail plus facile.
L'unité permanente anticorruption du gouvernement Charest a toujours besoin d'une quinzaine de procureurs pour compléter son équipe.
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