Nouvelles
El Presidente
Natacha Mignon
2009-12-18 14:15:00
Comme beaucoup d’avocats, Alex Tremblay, étudiant en droit à Sherbrooke, a déjà en tête la politique.
Avant de s’engager pour une communauté, il fait ses classes en présidant l’association générale des étudiants en droit de sa faculté (AGED).
Avant de s’engager pour une communauté, il fait ses classes en présidant l’association générale des étudiants en droit de sa faculté (AGED).
S’engager pour une communauté
Originaire de Jonquière, Alex Tremblay, 21 ans, s’est inscrit en droit avec une idée bien précise en tête : celle de faire un jour de la politique dans sa région. L’engouement pour la matière est venu après. « Je venais chercher un papier en droit, je me suis découvert une passion pour le droit administratif, le droit municipal et le droit de la construction », dit-il.
Une passion qui ne devrait pas le faire changer de cap. « La course au stage, ça ne vient pas beaucoup me chercher, d’autant que je trouve que ce système entraîne une compétition malsaine entre les étudiants, dit-il. Le métier d’avocat, je le vois plus près de chez moi dans la région de Saguenay-Lac Saint-Jean ». Son plan de match, il l’a déjà établi. « Je veux commencer comme avocat pour amasser un capital et cet argent je veux ensuite le réinvestir dans ma communauté ». L’esprit régionaliste qui l’anime est une des raisons qui l’a fait préférer l’université de Sherbrooke aux autres universités québécoises.
La faculté de droit de Sherbrooke accueille près de 10 % d’étudiants issus des régions, en particulier du Saguenay-Lac Saint-Jean et de la Cote-Nord. Parmi eux, beaucoup, comme lui, envisagent d’y retourner s’installer à l’issue de leurs études.
« Ma région m’a tout donné, à mon tour de lui rendre, dit-il. C’est pour moi un devoir, dans lequel je trouverai du plaisir ».
Porter les défis de l’AGED
C’est avec autant de conviction que le jeune homme a décidé de présider l’AGED. « Je suis surnommé El Presidente et quand on m’appelle comme ça, ça suffit à faire ma journée ».
L’étudiant a le goût du pouvoir et de la reconnaissance. Il ne s’en cache pas. Au contraire, ce sont pour lui des moteurs qui le font avancer. « Si je n’avais pas la reconnaissance des groupes pour lesquels je m’investis, je serais la personne la plus malheureuse du monde ».
Peu-importe en fin de compte les raisons qui le poussent, le fait est qu’Alex Tremblay a voulu assumer pleinement son mandat avec au programme : d’assainir les finances, d’alléger la structure et de rendre le président accessible. « Pour moi, cette présidence, c’est une première expérience politique. Mon travail actuel consiste à faire de la représentation et à pallier les problèmes ».
Sa plus belle réalisation pour le moment, c’est d’avoir revigorer la coupe des vétérans, qui est un tournoi d’improvisation organisé entre les étudiants de première année. Pourquoi en est-il si fier ? « Ce type d’événement contribue à renforcer l’esprit de groupe et permet d’inclure les nouveaux arrivants dans l’association. C’est primordial car c’est eux qui apporteront du renouveau, de la fraîcheur et des nouvelles idées ».
Originaire de Jonquière, Alex Tremblay, 21 ans, s’est inscrit en droit avec une idée bien précise en tête : celle de faire un jour de la politique dans sa région. L’engouement pour la matière est venu après. « Je venais chercher un papier en droit, je me suis découvert une passion pour le droit administratif, le droit municipal et le droit de la construction », dit-il.
Une passion qui ne devrait pas le faire changer de cap. « La course au stage, ça ne vient pas beaucoup me chercher, d’autant que je trouve que ce système entraîne une compétition malsaine entre les étudiants, dit-il. Le métier d’avocat, je le vois plus près de chez moi dans la région de Saguenay-Lac Saint-Jean ». Son plan de match, il l’a déjà établi. « Je veux commencer comme avocat pour amasser un capital et cet argent je veux ensuite le réinvestir dans ma communauté ». L’esprit régionaliste qui l’anime est une des raisons qui l’a fait préférer l’université de Sherbrooke aux autres universités québécoises.
La faculté de droit de Sherbrooke accueille près de 10 % d’étudiants issus des régions, en particulier du Saguenay-Lac Saint-Jean et de la Cote-Nord. Parmi eux, beaucoup, comme lui, envisagent d’y retourner s’installer à l’issue de leurs études.
« Ma région m’a tout donné, à mon tour de lui rendre, dit-il. C’est pour moi un devoir, dans lequel je trouverai du plaisir ».
Porter les défis de l’AGED
C’est avec autant de conviction que le jeune homme a décidé de présider l’AGED. « Je suis surnommé El Presidente et quand on m’appelle comme ça, ça suffit à faire ma journée ».
L’étudiant a le goût du pouvoir et de la reconnaissance. Il ne s’en cache pas. Au contraire, ce sont pour lui des moteurs qui le font avancer. « Si je n’avais pas la reconnaissance des groupes pour lesquels je m’investis, je serais la personne la plus malheureuse du monde ».
Peu-importe en fin de compte les raisons qui le poussent, le fait est qu’Alex Tremblay a voulu assumer pleinement son mandat avec au programme : d’assainir les finances, d’alléger la structure et de rendre le président accessible. « Pour moi, cette présidence, c’est une première expérience politique. Mon travail actuel consiste à faire de la représentation et à pallier les problèmes ».
Sa plus belle réalisation pour le moment, c’est d’avoir revigorer la coupe des vétérans, qui est un tournoi d’improvisation organisé entre les étudiants de première année. Pourquoi en est-il si fier ? « Ce type d’événement contribue à renforcer l’esprit de groupe et permet d’inclure les nouveaux arrivants dans l’association. C’est primordial car c’est eux qui apporteront du renouveau, de la fraîcheur et des nouvelles idées ».
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