Élections du Barreau: Pour qui voterez-vous?

Jean-Francois Parent
2017-03-29 15:00:00
Outre le siège de bâtonnier du Québec, six postes d'administrateurs sont remis en jeu. Cependant, la lutte se fera des deux côtés de l'autoroute 20, puisque les candidats de Laval et de l'Abitibi-Témiscamingue ont été élus par acclamation.
Ainsi, les membres des sections de Laurentides-Lanaudière, de Laval et de l’Outaouais seront représentés par l'ex-DG du Barreau Claude Provencher.
Les membres des sections de Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-îles-de-la-Madeleine, de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et de Saguenay-Lac-Saint-Jean seront quant à eux représentés par la spécialiste du droit de la famille et de la jeunesse Peggy Corbel Warolin.
Pour les autres postes, les membres du Barreau en décideront. À cet égard, nous vous invitons à répondre à nos sondages portant sur le choix des candidats pour chacun des postes. Nous dévoilerons les résultats dans quelques jours.
Course à trois au bâtonnat

Les trois candidats proposent chacun plusieurs réformes d'envergure portant sur des sujets variés, allant du soutien à la relève à la rigueur budgétaire en passant par la lutte pour une meilleure accessibilité à la justice.
Paul-Matthieu Grondin apporte un vent de fraîcheur dans la course. À 33 ans, il deviendrait le plus jeune bâtonnier. Il mise sur la transparence et sur la prise de décision appuyée par une solide analyse factuelle. Cette fraîcheur est cependant un désavantage pour ceux qui souhaiteraient un candidat plus expérimenté.


La bataille des Plaines d'Abraham

Normand Boucher, de la Direction principale des affaires juridiques à l’Agence du revenu du Québec, souhaite quant à lui « participer à l’atteinte de la mission du Barreau du Québec qui consiste, pour assurer la protection du public, à valoriser la profession et soutenir ses membres dans l’exercice du droit, faire la promotion de la primauté du droit et surveiller l’exercice de la profession ».

Marie-France Lahaye, qui pratique à son compte, se donne pour mission de militer pour « l’indépendance de l’avocat », de valoriser la diversité, notamment « les pratiques non traditionnelles, les jeunes et les régions », et veut un barreau davantage à l'écoute de ses membres.

La lutte montréalaise

Antoine Aylwin, associé chez Fasken, dit vouloir miser sur le développement de la culture entrepreneuriale chez les avocats, en plus de promouvoir l'innovation dans la pratique.

