Étudiants et syndicats annoncent les recours juridiques

Agence Qmi
2012-05-25 11:25:00
Adoptée vendredi dernier par l’Assemblée nationale après une nuit de débats, la loi 78 encadre plus sévèrement le droit de manifester au Québec. Désormais et jusqu’en juillet 2013, les initiateurs de manifestations regroupant 50 personnes ou plus doivent informer les forces de l’ordre de l’itinéraire, de l’heure et de la durée de l’événement huit heures à l’avance. Les organisateurs doivent aussi s’assurer que le parcours annoncé est suivi, sous peine d’amendes salées.
La loi spéciale a été vivement contestée depuis son adoption, notamment par les étudiants, le Parti québécois, Québec solidaire et les grandes centrales syndicales.
La contestation de la loi 78 a donné un nouveau souffle aux manifestations étudiantes, qui se sont poursuivies de plus belle depuis la semaine dernière.
Depuis quelques jours, des Montréalais font entendre leur mécontentement en descendant dans les rues de la ville pour frapper sur des casseroles, un moyen de contestation qui vient du Chili, à l’époque où le pays était sous la dictature d’Augusto Pinochet.