Geneviève Sabourin libérée sans caution

Elle a dû signer un nouvel ordre de protection en s’engageant auprès du juge à ne pas communiquer avec Alec Baldwin ni avec ses proches d’ici son retour devant la cour, le 19 décembre prochain.

Le juge lui a demandé à plusieurs reprises si elle comprenait les conditions de sa libération. Elle lui a répondu par l'affirmative.

Le procureur de l’État avait demandé une caution de 5000 $ pour sa libération. Le nouvel avocat de Geneviève Sabourin, Rick Pasacreta, a toutefois réussi à convaincre le juge que la femme de 40 ans ne risquait pas de fuir. Il a rappelé que Geneviève Sabourin s’est présenté à ses cinq comparutions depuis son arrestation du 8 avril 2012, après que l’acteur Alec Baldwin l’eut accusé de harcèlement à son endroit.

Elle a été arrêtée une deuxième fois, mardi, en raison d’une série de tweets provenant de son compte personnel dans lesquels elle s’adressait indirectement à la compagne d’Alec Baldwin.

Sabourin prétend que son avocat précédent lui avait dit par courriel que l’ordre de protection était levé depuis le 13 novembre.

Depuis le début de cette saga judiciaire, Geneviève Sabourin aurait déboursé 100 000 $ en frais divers, dont une somme de 5000 $ pour se soumettre à une évaluation psychiatrique. Elle affirme avoir vendu sa maison pour défrayer tous les coûts.

Un choc

À sa sortie de la salle d’audience, malgré les conseils de son avocat, Geneviève Sabourin a répondu aux questions de journalistes new-yorkais, qui voulaient en savoir plus sur sa présumée relation avec l’acteur vedette de la série «30 Rock».

Elle leur a dit à nouveau qu’elle et Baldwin avaient entretenu une relation intime et que l’acteur a une cicatrice à l’aine. «Je ne peux pas tout vous dire, mais dès que les charges seront tombées, je vais tout vous raconter», a-t-elle promis aux médias, en disant qu’«elle vit une injustice».

Elle a indiqué à l’Agence QMI que son arrestation de la veille «a été un choc» et qu’elle n’en pouvait plus.

Elle a expliqué qu’elle a passé la nuit sur le plancher froid d’une cellule au tribunal et qu’on lui a confisqué son cellulaire. Elle souhaite maintenant retrouver son chien et son sac à main.