La fin pour Union Montréal?

Agence Qmi
2013-05-09 07:00:00

Cette décision devrait être annoncée lors d'une conférence de presse.
Le parti de l'ancien maire Gérald Tremblay a été fortement éclaboussé par plusieurs témoins de la commission Charbonneau, en plus de subir des perquisitions de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) à ses divers bureaux d'arrondissement. Les pratiques de son ancien grand argentier, Bernard Trépanier, surnommé «Monsieur 3 %», ont notamment suscité la controverse.
En 2009, le parti alors dirigé par Gérald Tremblay comptait 69 élus à l'Hôtel de Ville.
Union Montréal est dirigé par Richard Deschamps. Ce parti compte des élus connus des Montréalais comme Alan DeSousa, maire de l'arrondissement Saint-Laurent, Luis Miranda, maire de l’arrondissement d’Anjou, Helen Fotopoulos et Sammy Forcillo.
Réactions des élus
Interrogé à savoir si cette décision marque la fin d’une époque, le maire Michael Applebaum a souligné qu’il ne voulait pas «entrer dans ce genre de débat politique».
«Chaque élu est autonome et libre de prendre sa décision, a précisé le maire. S'ils quittent, le comité exécutif restera comme tel. Pas question de changer les rôles et les responsabilités de chacun.»
Louise Harel, chef de Vision Montréal, l’opposition officielle jusqu’à maintenant au conseil municipal, a qualifié la situation de «débandade». «C'était prévisible, a-t-elle dit. On verra bien ce qu'il adviendra du trésor de guerre, le 3 % de Bernard Trépanier. L'avenir le dira.
Quitteront-ils à la queue leu leu pour aller rejoindre Denis Coderre? On verra.»
De son côté, le conseiller de Projet Montréal ne s’est pas montré surpris de la situation. «On s’y attendait, a-t-il commenté brièvement. C'est même surprenant que ce ne soit pas arrivé avant Noël.»